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Michael Matthews : «C'est dur, je me suis vu gagner...»

Milan-San Remo
Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : @Milano_Sanremo

Quelques centimètres. C'est ce qui a manqué à Michael Matthews pour décrocher ce qui aurait été le plus beau succès et le premier Monument de sa carrière. Battu d'un souffle par Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) dans le final de cette 115e édition de Milan-San Remo samedi, l'Australien a réalisé une course parfaite... jusqu'à ces terribles derniers mètres qui ont vu le Belge le sauter sur la ligne alors qu'il avait fait tout le sprint en tête. A 33 ans, le coureur de la Team Jayco-AlUla monte donc pour la 3e fois sur le podium de la Primavera (3e en 2015 et 2020) avec un sentiment "amer", même s'il a conscience de ne pas avoir grand chose à se reprocher.

La réaction de Michael Matthews après sa 2e place frustrante

 

"Je me suis vu gagner..."

"Je ne pense pas avoir de regrets, je suis très fier de ma performance aujourd'hui. J'ai tout fait parfaitement, j'étais toujours bien positionné dans le final. L'équipe a fait un super travail, on a fait du mieux qu'on pouvait avec tous ces changements de dernière minute ces derniers jours. Je suis très content du résultat, même si évidemment, après être passé si proche de la victoire, c'est un peu dur à avaler et à accepter pour le moment. Mais je suis sûr que dès demain matin je serai fier de ma course", a expliqué Michael Matthews en interview d'après-course, avec sa fille sur les genoux pour le consoler. "Je me suis vu gagner... Je ne sais pas si on l'a vu à la caméra, mais à 50 mètres de la ligne, mes lunettes sont tombées, et j'ai raté un coup de pédale. C'est là que Philipsen est revenu. Mais on ne peut rien y faire désormais."

 

"Tadej Pogacar, un mec très simple et normal, au-dessus de personne"

Venu au départ à Milan en compagnie de son ami Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), le natif de Canberra es revenu sur sa relation avec le Slovène, avec qui il a pu partager ce podium. "C'est toujours spécial. Tadej est bien sûr un immense champion, si jeune mais toujours les pieds sur Terre. Malgré tout ce qu'il a accompli et le fait qu'il a déjà gagné toutes les courses du calendrier, il est toujours un gars très simple et normal, il n'est au-dessus de personne. C'est ce que j'aime le plus chez lui, on peut avoir des discussions normales et tellement s'amuser sur et en dehors du vélo. On a fait un super trajet jusqu'à Milan, à juste rigoler et dire des conneries. Je pense que ça nous a enlevé de la pression à tous les deux", a-t-il conclu.

Publié le par Arthur DE SMEDT

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