Matej Mohoric : «Je savais que Van der Poel roulerait...»

Matej Mohoric a bien failli refaire le coup sur Milan-San Remo ! Quand le Slovène est revenu dans la descente du Poggio puis a attaqué pour prendre quelques mètres au groupe des favoris, on a un moment pensé que le meilleur descendeur du monde irait encore au bout, comme il y a deux ans. Malheureusement pour lui, la descente était déjà presque terminée... et il y avait surtout un certain Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck), qui s'est sacrifié pour Jasper Philipsen en bouchant le trou sur le coureur de la Bahrain Victorious. Sa tentative condamnée par le champion du monde et tenant du titre, le vainqueur de l'édition 2022 n'avait plus vraiment la gagne dans les jambes et s'est contenté d'une 6e place sur la ligne, son cinquième top 10 en huit participations. Un scénario sur lequel il est revenu au micro d'Eurosport après l'arrivée.

"J’ai cru pendant une seconde que je pouvais gagner..."

"Malheureusement, c'est à la fin de la descente que j'ai réussi à revenir devant et que j'ai pu accélérer. C'était la seule façon pour moi de gagner", a-t-il estimé. "Mais j'étais proche de Jasper Philipsen au sommet du Poggio, et je savais que Mathieu van der Poel réduirait l'écart s'il savait aussi que Philipsen était toujours là. Et c’est ce qui s'est passé. Pourtant, j’ai cru pendant une seconde que je pouvais gagner. C'est ça, le cyclisme. C'était ma seule chance et je suis content de l'avoir saisi. Aujourd’hui, ça n'a pas marché, heureusement c’était le cas il y a deux ans".

Désormais, Matej Mohoric va se tourner vers le reste de la saison des Classiques, et notamment les deux Monuments flandriens à venir. "Le Tour des Flandres et Paris-Roubaix sont deux courses très différentes, mais je pense que je suis en bonne forme et j'ai vraiment hâte d'y rouler. A Roubaix, j'ai déjà fini 5e (en 2022, ndlr), et je crois aussi que je peux gagner. J’ai chuté lourdement sur le Tour des Flandres l’année dernière, donc j’espère pouvoir y prendre ma revanche", a-t-il conclu.