Arnaud De Lie : «Je regarde cette course depuis tout petit...»
GP de WallonieQui pourra arrêter Arnaud De Lie (Lotto) ? Vainqueur du Renewi Tour puis de la Bretagne Classic, le Taureau de Lescheret vient d'ajouter le Grand Prix de Wallonie à son palmarès déjà très rempli. Victorieux au terme d'un sprint entre costauds, le Belge rattrape bien son début de saison galère sur une course qui lui tenait à coeur. Si on a pu croire à une victoire française au sommet de la Côte de la Citadelle de Namur, avec Victor Lafay (Decathlon AG2R La Mondiale), Arnaud De Lie a parfaitement géré sa montée pour triompher.
Revivez la victoire en puissance d'Arnaud De Lie à Namur
"J'ai pris trop large dans le dernier virage"
C'est une victoire symboliquement importante pour Arnaud De Lie : "Je regarde cette course depuis que je suis tout petit. Pouvoir gagner ici est vraiment spécial, surtout en tant que Wallon. Bien sûr, je suis Belge, mais cela a une signification particulière." Cependant, le Belge n'a pas souvent connu la réussite à Namur, jusqu'à ce mercredi : "C'est souvent tout ou rien. Cette fois-ci, c'était tout. Dans l'avant-dernière montée, le rythme s'est toutefois accéléré. Jarrad (Drizners) m'a parfaitement positionné avant la Citadelle, puis il ne restait plus qu'à trouver le bon timing. J'ai pris un peu trop large dans le dernier virage, mais j'ai lancé mon sprint et cela a suffi pour gagner. Je suis extrêmement heureux", a expliqué le Taureau de Lescheret, avant de compléter ses propos par la suite, au micro de l'organisation cette fois.
"Le rythme a été très rapide dans l’ascension de la Citadelle, même s’il y avait un vent de face. J’ai bien négocié l’avant-dernier virage : j’ai rapidement lancé mon sprint et ça a payé. Ma gestion a été la bonne. J’étais là où il fallait. J’ai été patient, comme lors de mes dernières courses. Sur certaines épreuves, il vaut mieux rester plus calme et sur d’autres, on ne peut pas se cacher. Je suis aussi très content d’être le vainqueur de cette édition. En tant que coureur wallon gagner une course en Wallonie est une fierté. Je devais rouler ici devant mes proches et mes supporters. Je remercie mon équipe pour tout le travail fourni, en particulier Kamiel Eeman, issu du pôle de développement Lotto, qui a roulé devant jusqu’aux 600 derniers mètres. Il s’est donné à fond pour moi".
Publié le par Paul-Antoine STEVENIN