Cyclism'Actu: Actualités, cyclisme, direct, résultats...
+
A LA UNE

Daniel Mangeas : «Je ferai mon jubilé en 2024 aux France»

Route
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : @Cyclismactu / CyclismActu.net

Que cela fait du bien de retrouver notre chroniqueur tellement occupé, Daniel Mangeas... il ne vous avait pas manqué, vous ? De retour de Pontchâteau, où il a animé, accompagné de son acolyte Damien Martin, les Championnats d'Europe de cyclo-cross avec sa ferveur et sa passion habituelles début novembre, le speaker le plus célèbre de France - qui enchaîne encore et toujours les apparitions à un rythme époustouflant - a tenu à évoquer les principaux coureurs que l'on n'aura plus la chance de voir dans le peloton en 2024. Thibaut Pinot, Tony Gallopin, Nacer Bouhanni, Peter Sagan, Mikaël Cherel... tous ces noms évoquent forcément des choses et des souvenirs à l'un des historiens du cyclisme en France. Mais ce n'est pas tout... Daniel Mangeas a également accepté de parler un peu de lui... et nous révèle même un scoop : les Championnats de France sur route 2024, les 50e de son immense carrière, qui auront lieu chez lui en juin prochain, dans son village de Saint-Martin-de-Landelles (Manche), seront les derniers qu'il passera derrière le micro.

Daniel Mangeas parle des retraités... et de son avenir !

 

"Je continuerai à animer pour le plaisir et pour aller voir des amis"

"2024, ça sera mon jubilé des Championnats de France sur route. Ça fera 50 ans que j'anime les Championnats de France, et mon 50e, je l'animerai chez moi, à domicile, à Saint-Martin-de-Landelles. Ce seront mes derniers Championnats de France sur route, je ne pensais pas que j'aurais eu le bonheur d'en commenter 50. Je continuerai à animer pour le plaisir et pour aller voir des amis, les métiers de passion sont toujours plus difficiles à arrêter que les autres", confie Daniel Mangeas en exclusivité pour Cyclism'Actu, actant ainsi le fait qu'il va "tranquillement diminuer l'animation", son infini amour pour le cyclisme ne l'autorisant pas à quitter la scène du jour au lendemain.

 

"C'est un privilège de pouvoir faire dans sa vie d'adulte le métier dont je rêvais déjà à 4 ans"

Daniel, en 2024, ça fera 10 ans que tu as animé ton dernier Tour de France. Est-ce que tu as regretté, ne serait-ce qu'une journée, avoir décidé d'arrêter le Tour en 2014 ?

Arrêter le Tour, c'est un peu comme une rupture sentimentale, même si je m'y étais préparé sept ou huit ans auparavant. Sur le plan professionnel, le premier Tour de France qui a suivi mon arrêt, ça a été un moment difficile à vivre. Cependant, il faut arrêter d'être égoïste : j'ai ma femme, mes enfants, mes petits-enfants. Ça faisait 40 ans que je n'avais pas pris de vacances d'été, donc le plan familial a pris le dessus sur la passion. Mais j'ai toujours cette même forme et cette même passion. L'animation fait partie de mon ADN, de mon équilibre. C'est un privilège de pouvoir faire dans sa vie d'adulte le métier dont je rêvais déjà à 4 ans, avec mon tube d'aspirine vide en guise de micro. Et je suis moins fatigué lorsque je travaille, alors...

 

Et pour finir Daniel, un mot sur quelqu'un que tu connais bien, à savoir David van der Poel, qui arrête aussi. Que peux-tu nous dire sur le grand frère de Mathieu ?

C'est un homme discret. Étant plus âgé que Mathieu (David est de juin 1992, Mathieu de janvier 1995), David est arrivé le premier, puis il s'est vite retrouvé dans l'ombre de son frère, ce qui est toujours un peu difficile à vivre. Mais je crois qu'il a pris du plaisir et a réalisé une bonne carière. C'est lui qui a ouvert le chemin à Mathieu et on voit les résultats que ça donne.

 

Qui va le plus vous manquer parmi ces néo-retraités ?

  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Publié le par Nicolas GAUTHIER

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A LIRE AUSSI

ROUTE

Malade, Adrien Petit abandonne le Giro lors de la 5e étape

ROUTE

Decathlon AG2R La Mondiale avec Benoît Cosnefroy dans le Finistère

 

A la Une