Victor Loulergue : «Je voulais laisser faire Jarno Widar»
Championnats du MondeCe vendredi 26 septembre se déroulait la course en ligne des Championnats du monde Espoirs à Kigali, au Rwanda. Si le Belge Jarno Widar, deuxième du dernier Tour de l'Avenir, était annoncé comme l'un des grandissimes favoris, c'est finalement l'Italien Lorenzo Finn qui a été le plus intelligent pour venir s'offrir le titre Espoirs, un an seulement après avoir obtenu ce maillot arc-en-ciel à Zurich dans la catégorie Juniors. Premier Français de cette course, Victor Loulergue, prochain pensionnaire du collectif Groupama-FDJ, a terminé 7e à l'arrivée, réglant au sprint le principal groupe de poursuivants arrivé à 2'22" du vainqueur. Le coureur français de 20 ans s'est exprimé à l'issue de cette épreuve.
Lorenzo Finn, sacré champion du monde Espoirs 2025
"Je voulais laisser Jarno Widar faire..."
"J'ai un petit regret", débute le Français. "C'est de ne pas être directement dans la roue de Lorenzo Finn quand il attaque. Je voulais laisser Jarno Widar faire. Au final, je loupe le bon groupe. Mais ce sont aussi les jambes qui ont parlé et j'étais content des sensations", explique-t-il.
"C'était une course difficile, très usante. La Belgique a mis un tempo d'entrée pour Jarno Widar. On ne savait pas trop comment ils voulaient courir. On a vite vu que c'était tout pour lui. Ils ont fait comme ils font habituellement avec Lotto, avec un tempo d'équipe d'entrée et une course d'usure. On a dû s'adapter en fonction de la Belgique", raconte le coureur de 20 ans.
"Au fil des tours, ça a écrémé. Il fallait essayer de ne pas louper les groupes avec la Belgique, l'Italie ou l'Espagne. Au final, il n'y a pas eu d'échappée et ce sont l'Italie et l'Espagne qui ont attaqué. Malheureusement, Jarno n'a pas réussi à rentrer. Je n'ai pas réussi à faire le jump et on était un petit groupe derrière. Comme je me sentais vraiment bien, les gars ont fait un super boulot pour moi et pour m'éviter le maximum d'efforts. À la fin, j'ai essayé d'attaquer pour créer des différences. On espère toujours mieux", conclut Victor Loulergue.
Publié le par Esteban DA COSTA