Tom Pidcock : «C'était une question de survie... brutal»

Tom Pidcock espérait surfer sur son impressionnante Vuelta pour briller à Kigali, ville d'accueil de ces Championnats du monde sur route 2025. Pour sa première course depuis son podium en Espagne, le Britannique a comme beaucoup d'autres coureurs souffert sur ce parcours rwandais historiquement dur, alternant le très bon et le moins bon au fil des tours. D'abord en difficulté en début de course, Pidcock a semblé se refaire la cerise au meilleur des moments, lorsque tout s'est emballé au Mont Kigali. Présent dans la poursuite de cinq en chasse de Tadej Pogacar, le coureur de la Q36.5 a ensuite de nouveau décliné physiquement avant d'en terminer en 10e position, à plus de 9 minutes du Slovène et désormais double champion du monde. Il est revenu au micro d'Eurosport sur ce qu'il a qualifié de "la course la moins agréable de l'année".

"C'était une question de survie jusqu'à l'arrivée, c'était absolument brutal"

"C'était tellement dur. Pour être honnête, je ne me sentais pas très bien au départ. Puis j'ai repris le contrôle de la course, et j'ai complètement craqué. C'était une question de survie jusqu'à l'arrivée. Rien à ajouter, c'était absolument brutal. À un moment, alors que nous étions tous les cinq derrière Tadej, je me suis dit que tout était possible maintenant, mais ensuite, j'ai lâché", a-t-il analysé avec lucidité, avant de revenir sur son approche de ces Mondiaux, sur la lancée de son Tour d'Espagne.

"Je ne me suis pas mis la pression, je pensais à la Vuelta et je suis arrivé ici du mieux que j'ai pu. J'étais dans la course, je ne peux pas me plaindre, j'ai lâché, mais c'est comme ça. J'ai quitté la Vuelta dans la meilleure forme que j'aie jamais vue sur un Grand Tour, donc je n'ai pas mis longtemps à récupérer. Pour être honnête, je pense que j'étais le meilleur parmi tous ceux qui revenaient de la Vuelta, donc on ne peut pas tout avoir de nos jours. J'ai fait de mon mieux, comme je l'avais promis, et c'est tout", a conclu Tom Pidcock.