Paul Seixas : «Un point de souffrance rarement connu»

Ce dimanche se tenait la course en ligne Élites Hommes des Championnats du Monde à Kigali, au Rwanda. Une épreuve qui a vu le Slovène Tadej Pogacar triompher une deuxième année consécutive devant le Belge Remco Evenepoel et l'Irlandais Ben Healy. C'était une première en Bleu chez les élites pour le jeune Français de 19 ans Paul Seixas, et quel baptême du feu pour le Lyonnais ! Offensif en début de course et au contact des meilleurs tout au long du parcours intense que nous ont proposé ces Mondiaux de Kigali, le Français est venu prendre une magnifique 13e place et termine premier Français de cette course. Il s'est exprimé après la ligne au micro de nos confrères d'Eurosport.

"Quand tu n'as plus rien, c'est que dans la tête..."

"Je suis vraiment content d'avoir fini", débute le Français de 19 ans exténué. "J’ai voulu aider l’équipe au maximum, surtout Pavel (Sivakov, ndlr) qui était notre leader. Après, peut-être qu’il n’a pas eu la journée qu’il espérait et ça s’est joué à la pédale. On n’a pas réussi à faire top 10 ni mieux, mais on a pris beaucoup d’expérience. C’était tellement dur à la fin : quand tu n’as plus rien, c’est que dans la tête. Je suis très content d’avoir fini et ça nous servira d’apprentissage pour la suite", explique-t-il.

"Ça fait quand même bizarre de rouler avec des mecs comme Pidcock ou Roglic, surtout en jouant un top 10 sur un championnat du monde élite. C’est impressionnant et j’ai tout donné pour m’accrocher et finir. Je n’ai pas réussi à faire un top 10 mais je n’arrive pas avec des coureurs inconnus, donc pas de regrets. J’ai atteint un point de souffrance que j’ai rarement connu, sûrement la course la plus dure de ma vie. Je pense que ça va me faire passer un cap", conclut Paul Seixas.