Jason Tesson, 4e et déçu : «Je ne suis même pas à fond...»

Jason Tesson revient petit à petit dans le jeu ! Après un début de saison compliqué où il n'a pu vraiment s'exprimer qu'à une seule reprise (7e de la Clasica de Almeria), le sprinteur du Team TotalEnergies retrouve des couleurs depuis ce weekend. Sixième de Cholet Agglo Tour dimanche, l'Angevin a confirmé ce mercredi en prenant un très belle 4e place sur la Classic Bruges-La Panne, soit son meilleur résultat en carrière sur un course WorldTour. Logiquement moins rapide que Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) ou Tim Merlier (Soudal Quick-Step), le coureur de 26 ans avait malgré tout du mal à se satisfaire de cette performance après l'arrivée, regrettant d'être passé si proche du podium au micro d'Eurosport. "Thomas (Gachignard) était devant, on a fait une belle journée. Mais oui, je suis déçu...", a-t-il commencé par dire.

"J'avais des sensations de fou, et quand je finis mon sprint, je ne suis même pas à fond..."

"Car je n'ai pas eu beaucoup de sprint où j'ai pu m'exprimer cette année, et là les sensations commencent à bien monter. Je me place bien, les gars me placent bien, j'arrive à remonter sur la droite. Et vraiment j'y crois, parce que j'avais des sensations de fou. Mais sur la gauche, je me suis fait enfermer une première fois, j'y suis retourné, une deuxième fois enfermé... Et en fait je finis mon sprint, je ne suis même pas à fond. Evidemment c'est le jeu du sprint, c'est comme ça. Mais louper le podium au lancer de vélo, c'est frustrant après ce début de saison compliqué. Frustré et content à la fois, car j'aurais signé ce matin pour faire 4 au niveau WorldTour", avoue malgré tout un Jason Tesson plus ambitieux que jamais.

"J'ai envie de prouver que je peux sprinter avec les meilleurs, et ça passe par des victoires et des podiums. Donc c'est un premier pas, mais on va retravailler pour aller chercher au moins un succès ou podium WorldTour cette année, ce serait cool. Je ne fais pas de course pour viser un top 10, je viens pour gagner. Il faut rêver", conclut-il.