Mathieu Van der Poel : «2019... je n'oublierai jamais»

Dimanche, sur l'Amstel Gold Race, tous les yeux seront braqués sur un homme : Mathieu van der Poel ! Chez lui, aux Pays-Bas, le petit-fils de Raymond Poulidor va tenter de poursuivre sa saison 2024 de rêve, lui qui a gagné trois des cinq courses qu'il a disputées cette année, et pas n'importe lesquelles. Après l'E3 Saxo Classic, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, MvdP se verrait bien remporter la deuxième Amstel Gold Race de sa carrière, cinq ans après son mémorable succès de 2019. "Cette victoire est l'une de celle que je n'oublierai jamais. Le scénario a marqué les esprits, et en plus c'était ma première vraie grande victoire sur la route. Ce sont des moments que l'on doit chérir", souligne le coureur d'Alpecin-Deceuninck dans un communiqué de presse.

"On peut se rendre à Maastricht avec confiance"

"Le fait d'avoir aussi terminé quatrième en 2022 prouve que cette course dans le Limbourg me convient particulièrement bien. C'est un peu comme un mini Tour des Flandres, avec beaucoup de virages et montées pentues, mais sans les pavés", poursuit celui qui sera le grand favori de cette 58e édition, qu'il disputera notamment aux côtés de Soren Kragh Andersen, Axel Laurance, Quinten Hermans ou encore Gianni Vermeersch. "Dimanche, je serai bien entouré, avec des gars qui ont tous prouvé qu'ils étaient en bonne forme. En plus, nous sommes dans une bonne dynamique.... on peut se rendre à Maastricht avec confiance."

"Conserver ce niveau de forme élevé lors des dix prochains jours"

Mathieu van der Poel est également revenu sur son état de grâce actuel et sur les défis qui l'attendent dans les prochains jours. "Les dernières semaines se sont passées extrêmement bien, avec des grandes victoires. Ça a été spécial de gagner ces courses avec le maillot de champion du monde. Maintenant, il va s'agir de conserver ce niveau de forme élevé lors des dix prochains jours. Et il le faudra car sur l'Amstel Gold Race puis Liège-Bastogne-Liège, il y aura énormément de concurrents. Des adversaires peut-être plus frais que moi et qui grimpent mieux que je ne le fais", conclut le coureur de 29 ans.