Kurt Bogaerts : «C’est difficile de dire ce qu’on peut faire...»

Il n'y a pas eu de victoire d’étape sur cette 11e étape de La Vuelta 2025 ! En effet, plusieurs manifestants pro-palestiniens ont décidé de forcer les barrières aux portes de l'arrivée finale vers Bilbao. L'organisation a rapidement réagi suite à ces incidents et a décidé de geler les temps à 3 kilomètres de la ligne d'arrivée. Sur le plan sportif, ce 11e acte a notamment été marqué par l'attaque de Tom Pidcock (Q36.5 Pro Cycling Team) qui est parvenu à distancer le leader de la course, le Danois Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike), dans l'ascension de l'Alto de Pike. Le duo composé du Britannique et du Danois a ainsi repris une dizaine de secondes à l'arrivée. Le directeur sportif de la formation Q36.5, le Belge Kurt Bogaerts, est revenu sur cette étape chaotique aux micros de divers médias présents sur place.

"L’organisation fait ce qu’elle peut..."

"Je crois que c’était à environ 15 km de l’arrivée qu’on nous a dit qu’il ne serait pas possible de finir et que les temps seraient pris à 3 km, sans points pour le maillot vert et sans vainqueur", débute le Belge. "Avec la radio, c’était assez chaotique et je ne sais pas à 100 % si Tom (Pidcock) avait bien compris, mais il était très déçu", affirme-t-il. "Il avait ciblé cette étape, il a montré dans la montée qu’il faisait partie des deux meilleurs, puis Vingegaard est revenu au sommet, ce qui prouve son niveau", explique le directeur sportif de l'équipe Q36.5.

"Maintenant, il faut rester calme, voir le tableau d’ensemble et penser aux autres étapes. C’est difficile de dire ce qu’on peut faire face à ce genre de situation, mais l’organisation fait ce qu’elle peut et au final la priorité reste la sécurité des coureurs. Bien sûr, on veut courir chaque jour, et c’est frustrant de ne pas voir la bataille jusqu’à la ligne, même si c’était positif de voir autant de monde au bord de la route", conclut Kurt Bogaerts.