Kiko Garcia : «La solution ? C'est que Israel-Premier Tech... »

Est-ce la manifestation de trop pour les organisateurs de La Vuelta ? Cette 11e étape tracée autour de Bilbao nous a réservé des surprises certes sur le plan sportif mais aussi sur le plan politique, puisque des manifestants ont tenté de forcer les barrières présentes pour la sécurité des coureurs à l'arrivée. Résultat, pas de vainqueur ce mercredi 3 septembre mais beaucoup d'interrogations ! Est-ce que l'équipe Israel Premier-Tech doit se retirer de cette 80e édition ? En tout cas, c'est ce qu'espère le directeur technique de La Vuelta, l'Espagnol Kiko Garcia, dans les colonnes de nos confrères de Carrusel Deportivo.

Kiko Garcia : "Je pense que nous avons pris la meilleure décision..."

Pour rappel, les organisateurs n'ont aucun droit d'exclure une équipe dans ces conditions, c'est donc bien la formation concernée (Israel Premier-Tech) qui doit donc (si elle en a l'envie) se retirer de la course. Le directeur technique de cette Vuelta, l'Espagnol Kiko Garcia, a notamment déclaré : "Il n'y a qu'une seule solution : que l'équipe d'Israël (Premier-Tech) se rende compte elle-même que sa présence ici ne favorise pas la sécurité", explique-t-il. "Je pense que nous avons pris la meilleure décision. J'ai mené une enquête auprès des équipes et c'est aussi mon sentiment", affirme-t-il.

"Maintenant, je veux juste reprendre mon souffle. En principe, la situation restera inchangée, à moins que les règlements ne changent. En tant qu'organisateurs, nous sommes tenus de lutter pour la sécurité des coureurs et le spectacle continue. En fin de compte, c'est à eux (l'UCI) qu'il appartiendra de juger s'ils doivent protéger une compétition internationale comme la Vuelta ou une équipe. Nous ne pouvons que faire notre travail. Hier soir, j'ai discuté jusqu'au petit matin avec le directeur de l'équipe (israélienne) pour voir s'ils avaient eux-mêmes remarqué une augmentation de la pression. Je ne dévoilerai pas leur point de vue, mais il n'y a qu'une seule solution. Nous ne pouvons pas l'accepter, mais temporairement et en priorité pour la sécurité de tous, il n'y a qu'une seule solution : que l'équipe israélienne se rende compte qu'en étant ici, elle ne favorise pas la sécurité de tous", conclut Kiko Garcia.