Juan Ayuso : «La Visma ne voulait pas me laisser sortir...»
Tour d'EspagneC'est ce qu'on appelle un sursaut d'orgueil de la part de Juan Ayuso (UAE Emirates-XRG). Remportant avec la manière, en échappée, cette 7e étape de La Vuelta, le grimpeur de la formation émiratie a sûrement fait taire certaines critiques à son égard. Lui qui visait, avec son coéquipier Joao Almeida (UAE Emirates-XRG), un bon classement général, a finalement craqué la veille dans l'ascension de Pal Andorra. Ce vendredi 29 août, il remporte donc sa toute première victoire d'étape sur son Tour national à 22 ans. Le natif de Barcelone s'est exprimé au micro de l'organisation.
Juan Ayuso, après sa victoire sur la 7e étape de La Vuelta !
"Cette victoire ? Je me souviendrai toujours..."
"Oui, je pense [qu'on a vu le vrai Juan Ayuso aujourd'hui]", débute le Catalan. "C'est l'une de mes plus belles victoires, vu la difficulté. Le peloton, surtout l'équipe Visma, ne voulait pas me laisser filer, alors j'ai dû rouler seul pendant la première heure de course. Je savais que je devais foncer, car ils ne me laisseraient pas m'échapper comme ça. J'ai beaucoup souffert pendant la première heure. Je savais que je devais franchir le Port del Cantó avant les autres pour être dans l'échappée. Finalement, Jay [Vine] a fait un très bon travail et j'ai pu conclure", explique-t-il.
"C'est incroyable. Après avoir remporté ma première étape d'un Grand Tour au Giro, gagner une étape ici à La Vuelta, qui est pour moi ma course préférée, et surtout la façon dont je l'ai gagnée aujourd'hui, je pense que c'est quelque chose dont je me souviendrai toujours et dont je suis très fier. Gagner trois étapes d'affilée avec l'équipe, c'est super. D'abord avec le contre-la-montre par équipes, une victoire pour tous à parts égales. Ensuite, Jay a fait une étape incroyable hier pour s'imposer devant sa femme et son enfant, c'était vraiment spécial. Et aujourd'hui, c'est moi… On n'a pas de sprinteur, donc je ne pense pas qu'on puisse gagner demain, mais on espère continuer comme ça", conclut Juan Ayuso.
Publié le par Esteban DA COSTA