Juan Ayuso : «C'est pour ça que je ne joue pas le général...»

Des tensions en interne font rage au sein de la formation UAE Emirates-XRG. Le principal intéressé, Juan Ayuso (UAE Emirates-XRG), avait recueilli des propos assez rudes envers son équipe actuelle (qu’il ne sera plus en 2026), avant le départ de cette 10e étape : "Ils veulent nuire à mon image. J’ai subi un manque de respect après l’autre de la part de la direction de l’équipe. C’est une véritable dictature", avait déclaré l’Espagnol ce mardi matin au micro des médias hispaniques dont COPE Daleando. Au départ de cette 10e étape, l’ambiance n’était donc pas au beau fixe entre Ayuso et UAE. Malgré ses déclarations houleuses, le natif de Barcelone s’est quand même, et ce pour la première fois de cette Vuelta, sacrifié pour son leader Joao Almeida (UAE Emirates-XRG). À l’arrivée de ce 10e acte, au micro d’Eurosport, Ayuso semblait quand même très heureux pour son coéquipier et ami, Jay Vine, qui, pour rappel, a remporté cette 10e étape en solitaire.

"L’année prochaine, je vais prendre beaucoup plus de plaisir en compétition"

"C’était une journée étrange en raison des circonstances, mais je suis heureux que l’équipe et Jay Vine, qui est un bon ami à moi, aient pu gagner une autre étape", commence l’Espagnol de 22 ans. "J’étais sans aucun doute bien meilleur que la veille du jour de repos. C’était agréable de pouvoir attaquer et je pense que nous avons roulé en équipe. J’ai roulé jusqu’à ce que nous rattrapions Mikkel et je pense que ça s’est plutôt bien passé pour nous", explique-t-il.

"Cette distraction [l’affaire avec UAE], c’est difficile, et c’est aussi pour ça que je ne participe pas au classement général. Bien sûr, tout est déjà là, mais ça dure depuis deux mois. C’est difficile, mais je suis content que tout soit clair. L’année prochaine, je vais prendre beaucoup plus de plaisir en compétition. Ce serait formidable qu’Almeida gagne. Avec le Tour de Tadej [en 2024, ndlr], j’ai dû déclarer forfait et je n’ai pas pu fêter ça à Paris, donc ce serait bien d’être à Madrid. Non, jamais. C’est un sujet qui revient dans la presse. L’autre jour, je ne me sentais pas bien, et quand on ne se sent pas bien, on ne peut pas vraiment faire grand-chose. Aujourd’hui, je me sentais beaucoup mieux. João [Almeida] m’a dit de commencer vraiment fort, du bas, et c’est ce qu’on a fait", conclut Juan Ayuso.