Javier Guillén : «Sans l'autorisation de l'UCI...»

Au lendemain des graves incidents qui ont entraîné l'annulation de la 21e étape de La Vuelta à Madrid, le directeur de l’épreuve, Javier Guillén, s’est exprimé en conférence de presse. Il a rappelé que l’organisation avait agi dans le strict respect de la réglementation internationale et défendu la présence de l’équipe Israel–Premier Tech : "Aucune fédération n’a interdit Israël dans ses compétitions, pas plus que l’Union européenne. L'UCI a publié un communiqué et nous comprenons qu’elle savait ce qui se passait."

"Cela ne doit pas se reproduire"

Guillén a insisté sur le rôle de l’Union Cycliste Internationale: "Nous avons parlé avec l’UCI pour lui faire voir ce qui se passait. Elle a pris position en maintenant Israël en course. Sans son autorisation, agir autrement aurait eu des conséquences légales." Très affecté par les événements de Madrid, le directeur de la course a condamné les intrusions sur le parcours. "C’est inacceptable. Les images parlent d’elles-mêmes. Nous voulions terminer l’étape, mais à trois kilomètres de l’arrivée, une nouvelle invasion a provoqué des chutes", explique-t-il.

Il a également salué les efforts de tous les participants : "Je dois remercier les 3 500 personnes qui composent l’équipe de La Vuelta, les coureurs et les équipes, qui ont toujours voulu courir", affirme Guillén. "Je dois féliciter Jonas Vingegaard, qui est un vainqueur extraordinaire. La Vuelta 2025 a eu lieu, les 21 étapes ont été complétées. Pas comme les coureurs le méritaient, mais elle a été complétée." Et Guillén a conclu par un message de respect : "Nous sommes une course, nous sommes du sport. Nous acceptons que notre plateforme soit utilisée pour des revendications, mais nous exigeons le respect de nos sportifs. Cela ne doit pas se reproduire."