Egan Bernal : «C'est une belle histoire à raconter...»

C'est la renaissance pour Egan Bernal ! Pour la première fois depuis sa terrible chute en 2022, le Colombien a levé les bras sur un Grand Tour, lors de la 16e étape de La Vuelta. Le grimpeur de l'équipe INEOS Grenadiers s'est imposé face à Mikel Landa (Soudal Quick-Step) ce mardi sur une étape amputée de 8 km, en raison des manifestations survenues à l'arrivée. Après les nombreuses épreuves traversées par le coureur de 28 ans, cette victoire semble extrêmement symbolique...

"Je voulais inspirer les gens..."

"C'est quelque chose de très spécial, gagner sur La Vuelta c'est quelque chose que je recherchais après tout ce qui s'est passé pendant ces dernières années" a expliqué Egan Bernal après avoir pris un peu de recul sur sa journée. "C'est encore plus spécial de le faire avec le maillot de champion de Colombie. Jusqu'au dernier moment, nous étions dans la bonne direction et quand ils ont dit que la ligne d'arrivée serait aux 8 km, j'étais déjà seul avec Mikel Landa. C'était drôle parce qu'on se disait : "tu sais où est la ligne d'arrivée ? Qu'est-ce qu'on fait ?", pendant toute l'étape il y a eu une très bonne communication entre nous et on savait que l'on devait travailler ensemble pour que cela fonctionne. C'est une belle histoire à raconter à mes petits-enfants."

Modèle de résilience, le Colombien n'oublie pas tous les moments de doutes par lesquels il a dû passer pour revenir au plus haut niveau : "Quand j'ai choisi de continuer à courir c'était parce que je voulais inspirer, dire aux gens que si vous voulez vraiment quelque chose, vous pouvez l'avoir, vous devez continuer. Parfois, trouver la motivation n'est pas simple, parfois, la voie la plus facile c'est d'abandonner mais quand les choses sont au plus bas, c'est là que vous devez trouver de la force pour continuer."