Pauline Ferrand-Prévot : «2026 ? Objectif le Tour Femmes»

Après une saison couronnée de succès, Pauline Ferrand-Prévot (Team Visma | Lease a Bike) a fait le point. De retour dans le peloton du cyclisme sur route en 2025, elle termine l’année avec des victoires mythiques sur Paris-Roubaix et le Tour de France. Des succès exigeants tant sur le plan physique qu’émotionnel. La Rémoise s’est confiée à Ouest-France samedi 18 octobre. À 33 ans, la Française veut continuer la compétition tant que cela lui procure du plaisir, sans se fixer de limite d’âge. Elle affirme que "La performance seule ne suffit pas, il faut que ça reste un plaisir."

Une saison 2025 tout autant réussi qu'éprouvante...

L’année 2025 a été riche en succès pour Pauline Ferrand-Prévot, marquée par des victoires emblématiques qui confirment son retour en force sur le peloton du cyclisme sur route. Derrière ces triomphes, la saison s’est révélée intense et exigeante : "Après avoir tout gagné, je me suis parfois sentie vidée", confie-t-elle. Cet exercice 2025 lui ont montré que la réussite excessive pouvait épuiser mentalement. "Quand tu gagnes tout, les gens s’attendent à ce que tu continues à tout gagner. Mais c’est impossible." Pour préserver son équilibre, PFP dit travailler avec un préparateur mental et avoir appris à dire non à certaines courses. "J’ai appris à écouter mon corps et à choisir mes courses selon ce qui me motive vraiment", a-t-elle expliqué. Malgré la fatigue, elle reste guidée par le plaisir : "Tant que j’ai du plaisir et des objectifs clairs, je continuerai."

Pour 2026, Pauline Ferrand-Prévot se fixe un objectif clair : remporter un deuxième Tour de France Femmes. "Mon grand objectif pour 2026 reste clairement le Tour de France Femmes" confie la Champenoise. Son calendrier sera allégé, avec moins de compétitions sur route, mais une présence maintenue sur les grands championnats de VTT, discipline qu’elle continue de pratiquer tout en restant compétitive sur la route. Pauline affirme vouloir refuser la sur-performance constante : "Je ne veux pas tout gagner, parce que je ne veux pas de cette pression. Avant, je voulais tout faire, tout le temps. Maintenant, je comprends que je ne peux pas être à 100 % toute l’année." Son mot d’ordre pour 2026 est simple : moins, mais mieux.