Bryan Coquard : «La retraite ? Je suis très à l'aise avec ça»

Bryan Coquard était bien présent lundi à la présentation officielle de la formation Cofidis. Après avoir plutôt bien lancé sa saison ce week-end en Espagne, tout d'abord à l'occasion de la Classique de la Communauté de Valence 1969 - Grand Prix de Valence samedi (2e), puis sur la Route de la Céramique - Grand Prix Castellon dimanche (10e), le sprinteur de la formation nordiste a fait un détour à Paris, avant de prendre la destination du Moyen-Orient  puisqu'il va participer à l'AlUla Tour, en Arabie Saoudite. Bryan Coquard s'est exprimé devant les médias, et notamment Cyclism'Actu.

Son début de saison espagnol : "Les jambes sont plutôt très bonnes, la saison est lancée"

"L'Australie, c'était vraiment top l'an dernier, mais ça fait quand même un long déplacement dès le début de l'année, donc je je n'avais pas forcément envie d'y retourner cette année. À la suite de notre stage d'équipe, le choix de faire ces deux courses espagnoles était cohérent et intéressant. Même si je n'ai pas levé les bras, deuxième samedi et dixième hier (dimanche), c'est un bon début de saison. Les jambes sont plutôt très bonnes, la saison est lancée."

Le Tour de France : "Je sais qu'il me faut des circonstances ou un jour de grâce pour y arriver"

"C'est un objectif de carrière et même de vie de gagner sur le Tour de France. Les années passent et je ne l'ai toujours pas fait, mais je ne perds pas espoir. L'an dernier, j'ai été très régulier, mais pour être clair, je ne me suis jamais vu gagner. Il y aura pas mal d'arrivées difficiles sur la prochaine édition, donc on va retenter. J'espère avoir l'occasion un jour de l'emporter, mais il ne faudra pas se rater car il n'y en aura pas quinze (sourire). Après, je suis très tranquille avec ça. Je sais que c'est difficile, que le niveau est de plus en plus élevé et qu'il me faut des circonstances ou un jour de grâce pour y arriver."

La suite ? "Tant que je suis performant et que je prends du plaisir sur le vélo, je continuerai"

"Je ne pense pas à la fin de carrière, mais je sais que je suis plus proche de la fin que du début. Je n'ai pas d'âge limite en tête ou prévu d'arrêter en telle année ou telle année. Tant que je suis performant et que je prends du plaisir sur le vélo, je continuerai. Après, on peut voir, et même si je ne les mets pas dans ma génération, qu'il y a pas mal de grands noms du cyclisme qui se sont arrêtés cette saison, et ça va continuer. Mais je suis très à l'aise avec ça."