Le CIO a communiqué, les coureurs russes et biélorusses exclus?

Le Comité international olympique (CIO) a décidé de frapper fort ce lundi ! En effet, la commission exécutive de l’instance olympique a recommandé de bannir les Russes et Bélarusses des compétitions sportives, après l’invasion russe en Ukraine. "Le mouvement olympique vise à apporter la paix par le sport et à unir le monde dans une compétition pacifique. Alors que les athlètes de Russie et de Biélorussie peuvent toujours participer à des événements sportifs, les athlètes ukrainiens ne le peuvent pas à cause de l'attaque contre leur pays. Il n'y a pas de solution à un tel dilemme, nous avons donc pris cette décision le cœur lourd. Le CIO est solidaire des Ukrainiens. Ils sont dans nos cœurs et nos esprits", peut-on lire dans le communiqué du CIO.

Quid d'Aleksandr Vlasov, Pavel Sivakov et consorts ?

Concrètement, ces sanctions peuvent avoir de lourdes conséquences pour les coureurs professionnels russes et bélarusses comme Aleksandr Vlasov (Bora-Hansgrohe), Pavel Sivakov (INEOS Grenadiers) ou encore Alexandr Riabushenko (Astana Qazaqstan Team). Tout comme les autres Russes et Bélarusses du peloton, ils pourraient être tout simplement bannis des futures épreuves du calendrier, à condition que l'Union cycliste internationale (UCI) décide de suivre l'avis du CIO. Affaire à suivre...

L'UCI "soutient et envoie ses pensées au peuple ukrainien"

Il y a quelques jours, l'UCI avait réagi, par le biais d'un communiqué, à la situation dans laquelle se trouve actuellement l'Ukraine, qui doit faire face depuis quelques jours à une invasion de la Russie. "L'Union Cycliste Internationale (UCI) suit avec inquiétude l'évolution de la situation en Ukraine et condamne fermement la violation du droit international et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Elle appelle à l'arrêt immédiat des hostilités et considère que la seule voie à suivre passe par la voie diplomatique. Comme le Comité International Olympique (CIO), l'UCI condamne la violation de la Trêve Olympique, qui a d'ailleurs été approuvée à l'unanimité par les 193 pays membres des Nations Unies le 2 décembre 2021."

"Le sport et le cyclisme ont souvent su ouvrir la voie à la paix et au dialogue. Ces valeurs doivent inspirer le gouvernement russe afin qu'il puisse cesser les hostilités et reprendre le dialogue pour donner une chance à une résolution pacifique de cette action militaire. Les pensées de l'Union Cycliste Internationale vont au peuple ukrainien ainsi qu'à la communauté cycliste ukrainienne, qu'elle assure de tout son soutien et de son affection. En signe de solidarité envers les civils innocents confrontés à ce terrible conflit, l'UCI a hissé le drapeau ukrainien devant le siège de l'Union Cycliste Internationale. L'UCI tient à préciser qu'aucune épreuve UCI n'est prévue en Russie ou en Biélorussie en 2022", est-il indiqué en guise de conclusion.

Pavel Sivakov : "Avant tout, je veux dire que je suis totalement contre la guerre..."

Quelques heures après le début de l'invasion russe en Ukraine, Pavel Sivakov avait publié un message sur son compte Twitter. Bien évidemment attristé par la situation, le Russe de l'équipe INEOS Grenadiers avait souhaité afficher son soutien au peuple ukrainien, mais également rappelé que les citoyens russes n'étaient pas responsables des décisions prises par leurs dirigeants et qu'il ne fallait donc pas les stigmatiser, ni les condamner.

"Avant tout, je veux dire que je suis totalement contre la guerre et que je ne peux pas cautionner ce qu'il se passe en Ukraine, toutes mes pensées vont au peuple ukrainien. Deuxièmement, je veux que les gens comprennent que la plupart des Russes ne veulent que la paix et n'ont jamais demandé ce qu'il se passe actuellement. Nous ne devons donc pas être ciblés ou haïs juste pour nos origines. Je sais que ces quelques lignes ne feront pas une énorme différence au vu de la situation actuelle, mais je voulais juste partager ça. Paix", déclarait Pavel Sivakov, ce dernier emboîtant ainsi le pas des joueurs de tennis Andrey Rublev ou Daniil Medvedev, qui s'étaient déjà exprimé à ce sujet.