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Trentin : «La course devrait être l'environnement le plus sûr»

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Mis à jour le par Cédric LECHAUX
Photo : @TeamEmiratesUAE

Le sprinteur italien Matteo Trentin vient d'achever sa onzième saison sur le circuit professionnel. Il est de ce fait parmi les coureurs les plus expérimentés. Outre son palmarès impréssionnant, le vainqueur d'étape sur les 3 Grands Tours fait aussi figure de porte parole au sein du peloton, notamment sur les règles de sécurité. Il s'est confié, avec des mots fort, au micro de Cycling Tips "Parce que parfois, assez, c’est assez. J’ai deux enfants, une femme, un père et une mère. Je suis un fils, un père et un mari. Alors pourquoi les gens devraient s’inquiéter pour moi dans la course ? Ils s’inquiètent suffisamment lorsque je suis en formation. Je fais 70 jours de course par an, donc seulement un quart de l’année, je fais de la compétition, mais les trois autres quarts, je m’entraîne. Donc c’est assez dangereux de ne pas stresser les gens quand je suis aux courses. La course devrait être l’environnement le plus sûr possible mais ce n’est pas le cas pour le moment.".

Matteo Trentin remporte la 85e du Tour de Vénétie


 "Entre les discussions et ce qui se passe vraiment sur la route, il y a une énorme différence"

Même si L'ex Champion d'Europe 2018 sur route reconnait que la chute fait parti de la course, il emet des doutes sur les moyens utilisés pour protéger les coureurs. "Bien sûr, nous ne courons pas en circuit fermé, nous n’avons pas d’environnement super-contrôlé, mais entre les discussions et ce qui se passe vraiment sur la route, il y a une énorme différence. Donc, c’est comme un discours politique : « Nous allons tout faire pour les coureurs », mais en fin de compte, la  Cro Race est un exemple clair que les commissaires n’ont même pas la moindre idée de leurs propres règles." a dennoncé Matteo Trentin.

 

"Ce sport devient de plus en plus compétitif"

Le coureur de la formation UAE Team Emirates constate aussi que le niveau dans le peloton s'est considérablement élevé. "Ce sport devient de plus en plus compétitif par rapport à l’époque où je suis devenu professionnel. Le nombre de personnes qui peuvent réellement gagner une course est beaucoup plus grand. Avant, sur les Classiques, vous aviez le duo  Cancellara et Boonen, Van Avermaet quand il était au top et seulement quelques autres gars qui pouvaient les accompagner. Maintenant, il y a Van Aert, Van der Poel, Tadej, puis Valentin Madouas qui a terminé 11e du Tour et troisième en Flandre. Il y a donc un beaucoup de coureurs qui sont toujours là, donc le groupe de tête n’est pas seulement deux personnes, c’est 20 gars." a déclaré le coureur de 33 ans. 

Publié le par Cédric LECHAUX

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