Madouas : «J'ai fait un bon chrono, pas de regrets»

Comme il fallait s'y attendre, Valentin Madouas n'est plus le porteur du maillot jaune du Skoda Tour Luxembourg ! Mais si le contre-la-montre de 26,1 kilomètres faisant office de 4e étape a été fatal - du moins temporairement - au Breton de la Groupama-FDJ, ce dernier s'est plus que bien défendu ce vendredi, prenant la dixième place de ce chrono, à 39 secondes du plus rapide du jour, le Danois Mattias Skjelmose Jensen (Trek-Segafredo). "Je suis quand même satisfait, j’ai fait un bon chrono. Il m’en manque un petit peu, mais les jambes étaient bonnes et je n’ai pas de regrets. C’est comme ça, ce n’est pas très grave, il reste encore une étape demain (samedi)", explique Valentin Madouas sur le site de sa formation.

Guesdon : "Il y a moyen de tenter dans le final, même si prendre 10 secondes sera compliqué"

Et en effet, comme le dit le récent vainqueur du Tour du Doubs, il reste encore une étape sur le Skoda Tour Luxembourg, tout étant encore possible au classement général pour Valentin Madouas, quatrième à 21 secondes de Skjelmose Jensen avant la journée de samedi. "Ça reste jouable. Il faut gagner l’étape et prendre dix secondes, c’est tout. C’est facile à dire, mais plus dur à faire. Le leader a une grosse équipe pour l’encadrer, mais on verra comment ça se passe", se projetait le coéquipier de Kevin Geniets, sixième du chrono (+ 25") et remonté au cinquième rang du général (+ 25").

"Les gars ont fait leur maximum. On savait que ça allait être compliqué de garder le maillot face à des spécialistes, mais on espérait quand même car le parcours aurait pu être pire, et on avait 18 secondes sur un bon nombre de concurrents. Ceci étant, on n’a pas de regrets. On est à notre place", avouait le directeur sportif Frédéric Guesdon, avant de parler de l'étape du lendemain. "Il y a moyen de tenter dans le final, même si prendre 10 secondes sera compliqué. Skjelmose était parmi les meilleurs hier (jeudi) au sommet de la bosse, il sera dur à détrôner, mais on ne sait pas ce qu’il peut se passer. Si la course est suffisamment dure, pourquoi pas ? En tout cas, on tentera. On n’a rien à perdre et il y a aussi une victoire d’étape à aller chercher."