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Lewis Askey : «On s'est serré la main avec Cosnefroy»

Tour du Limousin
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : @GroupamaFDJ

Doté d'une belle pointe de vitesse, Lewis Askey avait une belle chance de s'illustrer mercredi lors de la 2e étape du Tour du Limousin - Périgord - Nouvelle-Aquitaine. Mieux placé dans le final que son leader Romain Grégoire, le Britannique de 22 ans a pu jouer sa carte personnelle, et bien lui en a pris puisqu'il a pris la deuxième place à Trélissac, seulement devancé par l'Italien Luca Mozzato (Team Arkéa-Samsic). Pourtant, le coureur de la Groupama-FDJ n'a pas abordé ce sprint en confiance, comme il l'a expliqué sur le site de son équipe.

Benoît Cosnefroy s'en est pris à Lewis Askey à Trélissac

 

"Je dois saisir pleinement chaque opportunité qu’on m’offre"

"J’ai eu des mauvaises sensations toute la journée. J’avais du lactique dans les jambes, probablement à cause de la chaleur que je supporte mal. J’ai dit à l’oreillette que je ne me sentais pas bien et que je pouvais placer Romain (Grégoire). Mais Romain m’a dit : 'non, fais le sprint et aie confiance en toi'. Ensuite, Fabian (Lienhard) a vraiment fait du super boulot pour moi. Je n’ai pas mis un coup de pédale jusqu’au dernier kilomètre, donc je me suis dit que je devais quand même essayer pour les mecs. En plus, je travaille souvent pour l’équipe durant l’année, donc je dois saisir pleinement chaque opportunité qu’on m’offre."

 

"Cosnefroy a voulu sortir, mais j’ai tenu ma place et c’est à ce moment-là qu’on s’est touchés"

Lewis Askey a ensuite raconté son sprint, qui l'a vu batailler avec Benoît Cosnefroy (AG2R Citroën Team) dans une lutte de placement qui aurait pu très mal tourner pour son adversaire, qui ne s'est pas privé de lui faire savoir juste après l'arrivée et de façon assez agressive. "Au départ, je comptais anticiper le sprint, mais avec le vent face j’ai décidé de rester dans les roues. Un coureur de Cofidis (Jesus Herrada, ndlr) m’a ensuite doublé et je l’ai suivi. On a dépassé Benoît Cosnefroy, et à partir de là, j’étais dans la roue et Cosnefroy était un peu enfermé. J’étais content de ma position, Cosnefroy a voulu sortir, mais j’ai tenu ma place et c’est à ce moment-là qu’on s’est touchés", explique celui qui s'est fait agripper et secouer par Benoît Cosnefroy juste après le passage de la ligne d'arrivée. "Je suis allé au bus AG2R Citroën plus tard pour lui parler, je lui ai donné ma version et on s’est serré la main", conclut Lewis Askey. Tout est bien qui finit bien...

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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