Bernhard Eisel : «Pas moyen de rivaliser avec Ewan»

Dans les rues de Kusadasi, le peloton s'est livré à un sprint massif sur la première étape du Tour de Turquie, et c'est Caleb Ewan (Lotto Soudal) qui en est sorti vainqueur. Absent depuis plusieurs semaine à cause du Covid-19, l'Australien a devancé deux pointures, Jasper Philipsen (Alpecin-Fenix) et Kaden Groves (BikeExchange-Jayco). 4e, Danny van Poppel a assuré le sprint de la BORA-hansgrohe, alors que Sam Bennett ne se sentait pas en mesure de gagner. Berhard Eisel, le directeur sportif de l'équipe allemande, a décrit l'étape sur le site de son équipe.

"Sam Bennett nous a dit de faire le sprint pour Danny van Poppel"

L'Autrichien Bernhard Eisel, qui a supervisé la première étape du Tour de Turquie dans la voiture de la BORA-hansgrohe, a pris le temps de la raconter : "C'était une première étape difficile et nous savions qu'elle était à la limite de ce dont les sprinteurs sont capables. Cependant, le plan était de courir pour Sam Bennett. Dans le dernier col, le peloton a bien maigri, mais Danny van Poppel était encore là et Sam Bennett a basculé tout proche, il a pu revenir. À trois kilomètres de l'arrivée, il y avait un petit talus et là Sam nous a dit de faire le sprint pour van Poppel. Les gars ont fait un bon travail pour le mener vers cette 4e place qui est une belle manière de commencer la semaine. Danny van Poppel était très fort, mais il n'y avait pas moyen de rivaliser avec Caleb Ewan, et Sam avait dépensé trop d'énergie dans la montée, il ne se sentait pas suffisamment frais dans le final. Cela étant dit, nous n'avons pas connu de chute, et nous sommes confiants pour la suite".