Neilson Powless s'est fait peur : «Merci à l'équipe !»

Neilson Powless (EF Education-EasyPost) a vécu une fin de Tour de Suisse mouvementée sur le contre-la-montre final de Vaduz ce dimanche. Après avoir pris un excellent départ, l'Américain a dû changer de vélo dans le final, suite à un incident mécanique. Une frayeur au final sans grande conséquence, puisque la natif de Sacramento a réalisé le 8e temps à 59" de Remco Evenepoel (Quick-Step Alpha Vinyl Team), mais a surtout pu conserver sa 4e place au général pour 15", alors que le podium était lui inaccessible. L'essentiel était donc sauvé pour le vainqueur de la Clasica San Sebastian 2021, qui est revenu après l'arrivée sur ce fait de course.

"J'ai roulé sur quelques pavés, ça m'a fait dérailler"

"Il y avait ce virage, à 500m de l'arrivée environ. Je l'ai pris super vite. Je voulais le couper autant que je le pouvais, mais ça signifiait rouler sur quelques pavés sur les derniers virages, et ça m'a fait dérailler, parce que j'ai cogné les pavés et ça a un petit peu bloqué mon vélo. J'ai essayé de pédaler à nouveau, mais c'était déjà trop enrayé. Le changement de vélo a été si rapide, j'étais vraiment content que mon directeur sportif ait réalisé ce qu'il se passait. Le mécanicien a vraiment été efficace avec le changement. Si j'avais été plus lent de quelques secondes, j'aurais perdu une position au classement général. Cela montre à quel point vous avez besoin d'une bonne équipe pour vous aider ici", a expliqué un Powless reconnaissant envers son staff.

Celui qui prend donc finalement la 4e place de ce Tour de Suisse à 2'10" de Geraint Thomas (INEOS Grenadiers) a bien géré son chrono, sachant d'avance qu'il avai trop de retard pour espérer jouer le podium. "Je savais au point intermédiaire que je n'avais pas les jambes pour prendre assez de temps pour le podium donc j'ai juste essayé de rester régulier et de ne pas exploser. Mais mon corps était si vide, dans les cinq derniers kilomètres ma puissance était tellement mauvaise. J'ai essayé de tout garder pour les petites pentes, d'aller vite là où ça comptait le plus, et de ne pas stresser trop, juste de m'accrocher".