Olav Kooij : «Gagner la 1ère étape est formidable»

Comme attendu, la première étape du Tour de Hongrie s'est achevée par un sprint massif. Avec un plateau de sprinteurs très relevé sur cette épreuve, la lutte pour la victoire s'annonçait intense dans la dernière ligne droite. Mais les grands noms du sprint que sont Elia Viviani (INEOS Grenadiers), Dylan Groenewegen (BikeExchange-Jayco) ou encore Fabio Jakobsen (Quick-Step Alpha Vinyl) ont tous été battu par le grand espoir néerlandais Olav Kooij (Jumbo-Visma), le plus rapide aujourd'hui. Une entame parfaite pour celui qui réalise, à 20 ans seulement, un début de première saison en World Tour impressionant (2 étapes et le général du Circuit de la Sarthe, 6 top 10 sur l'UAE Tour et Tirreno-Adriatico). Il est revenu après l'arrivée sur ce départ idéal en Hongrie.

"J'ai pu commencer mon sprint à 200m de l'arrivée, c'était parfait"

"Gagner la première étape est formidable. C'était une journée assez facile, alors vous savez que ça va être rapide et mouvementé dans le final. Quand nous avons pu aller à l'avant, nous avons pris l'initiative. Il devait rester 5km à parcourir je pense. Il était important de garder une bonne position jusqu'au virage. A partir de là, il me restait un gars. Puis j'ai sauté dans la roue d'un Trek-Segafredo (Matteo Moschetti, ndlr) et j'ai pu commencer mon sprint à deux cents mètres de l'arrivée. C'était parfait", se réjouit le premier leader de la course.

Dans les derniers mètres, Elia Viviani a presque réussi à le remonter. "Il faut juste aller jusqu'au bout. Je l'ai senti arriver, mais j'ai aussi senti qu'il me restait assez de forces pour le retenir. C'était une belle journée. Beau temps, belles routes. Nous savions que ce serait un sprint massif, il s'agissait donc de rester concentré jusqu'à l'arrivée et j'ai réussi à finir", conclut Olav Kooij, qui aura l'occasion de remettre ça dès demain sur une 2e étape sans la moindre difficulté.