Vingegaard : «Je m'attends à une attaque de Pogacar»

Le Tour de France n'est plus qu'à quelques heures du Grand Départ de Bilbao, samedi. Et si de nombreux coureurs sont attendus en terres basques pour cette grande fête de juillet, deux hommes sembent accaparer toute l'attention quand il s'agit de la lutte à venir pour le maillot Jaune : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) et Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma). Le Danois arrive en tant que "grand favori", selon les termes de son rival slovène, après sa démonstrations sur le Critérium du Dauphiné début juin. "La forme est toujours bonne. Je suis là où je veux être", a indiqué le tenant du titre lors d'une conférence de presse ce jeudi.

"Évidemment, Tadej et moi allons probablement nous regarder"

Et il faudra que Vingegaard soit en forme dès les premières étapes du Pays-basque, car la bataille pour le général pourrait débuter très tôt d'après lui. "Je m'attends à une attaque de sa part (Pogacar) samedi, comme l'année dernière. Je dois être prêt. Nous devons faire de notre mieux et voir ce que nous pouvons faire". Lui qui était dans la peau du chasseur en 2022 est désormais la cible à abattre, même si le principal intéressé préfère voir les choses différemment. "Je reste moi-même un chasseur, car je vise la victoire finale. Il n'y a donc pas beaucoup de changements par rapport à l'année dernière".

Alors que la bataille psychologique a déjà commencé depuis plusieurs jours - UAE Team Emirates tentant de brouiller les pistes en annonçant Adam Yates co-leader ou que le poignet de Pogacar n'est pas encore complètement rétabli - le coureur de 26 ans n'a pas semblé très affecté. "Je travaille sur moi-même, je me prépare du mieux que je peux, je réfléchis à ce que je peux faire pour m'améliorer. Ces deux derniers mois, j'ai travaillé sur l'entraînement et la nutrition afin d'être le plus performant possible pour le Tour. Évidemment, Tadej et moi allons probablement nous regarder. Je pourrais aussi dire qu'il est le grand favori, mais on verra qui est le plus en forme à la fin. "Ce que j'en pense ? Qu'ils auront sans doute deux leaders. Si j'y crois ? On verra une fois que la course sera lancée. On doit croire ce qu'ils disent et on fera nos plans en conséquence. Si j'ai pu m'améliorer sur les trois dernières semaines ? Je l'espère. Je pense que ces trois semaines ont été bonnes. On est allés en stage en altitude, on s'est bien entraînés. J'en suis là où je voulais être. Si les chiffres m'indiquent je suis en bonne forme ? Il faut demander à mon entraîneur, c'est lui qui regarde ça en détails, moi je me contente d'appuyer sur les pédales. Si vous voulez une réponse complète, demandez-lui, moi je ne l'ai pas", a-t-il conlu, entre autre, au micro RTBF, pragmatique comme toujours.