Victor Lafay : «Une 2e victoire... c'est trop bien !»

L'équipe Cofidis vit un Tour de France de rêve. Après 15 longue années sans aucune victoire à se mettre sous la dent, les hommes de Cédric Vasseur ont débloqué le compteur au Pays-basque par l'intermédiaire de Victor Lafay. Mais ils n'ont pas dû attendre très longtemps avant de regoûter au succès. Ce jeudi, sur les routes d'une 12e étape encore une fois éprouvante et animée, c'est Ion Izagirre qui a levé les bras à Belleville-en-Beaujolais après s'être montré le plus fort de l'échappée dans le final - bien aidé par un Guillaume Martin très collectif. Arrivé à la 75e place à plus de 13 minutes, Victor Lafay était évidemment tout sourire après la ligne d'arrivée.

"Si Bryan Coquard pouvait en claquer une, ce serait vraiment beau, il le mérite"

"Félicitations à Ion, c'est incroyable !", s'est-il réjoui, avant de poursuivre. "J'entendais sur la fin qu'il avait 20/25 secondes d'avance, puis 50... Quand le directeur sportif m'a dit qu'il avait une minute aux 7 kilomètres, on savait que c'était fait. Une deuxième victoire sur ce Tour, c'est trop bien ! Et puis ce n'est pas encore terminé. Ça faisait 15 ans que l'équipe n'en avait plus gagné une, là ça en fait deux. C'est génial. Je pense que ma victoire a enlevé beaucoup de pression à l'équipe. On essaye vraiment de donner le meilleur de nous-mêmes maintenant. Aujourd'hui on était toujours dans tous les coups avec Ion et Guillaume (Martin). C'est une victoire d'équipe, mais aussi Ion qui a été super costaud".

Les étapes d'anthologie s'enchaînent comme jamais sur cette Grande Boucle extrêmement disputée, mais ce deuxième succès devrait permettre de faire paser la fatigue plus facilement. "Une étape comme ça, on savait que l'échappée allait se jouer la gagne, comme il y a deux jours. C'est à fond les ballons du début à la fin. Ce soir ? Ça va être champagne, et pourquoi pas une petite bouteille de Beaujolais...", s'est amusé Victor Lafay. Mais si ce Tour est déjà une grande réussite, il n'est pas encore terminé. Alors, jamais deux sans trois ? "Celui qui mérite le plus, c'est Bryan (Coquard). J'espère vraiment qu'il va réussir à lever les bras sur ce Tour. S'il doit attendre les Champs-Élysées, c'est pas grave, nous ça nous ira. Si il pouvait en claquer une, ce serait vraiment beau !", a-t-il conclu.