Van der Poel : «Garder mes chances d'être en jaune»

On ne l'a plus vu en compétition depuis la fin du Tour d'Italie le 29 mai dernier ! Après son très bon Giro, marqué notamment par sa victoire lors de la 1ère étape et sa prise du maillot rose, Mathieu van der Poel s'est reposé, puis s'est préparé pour une course sur laquelle il espère également laisser son empreinte : le Tour de France. Au départ de la Grande Boucle pour la deuxième fois de sa carrière, le leader de la formation Alpecin-Deceuninck s'est livré sur son état de forme à quelques heures de disputer le contre-la-montre inaugural dans les rues de Copenhague.

"Je me sens prêt à livrer une bonne performance sur ce Tour"

"Ma condition est maintenant comparable à celle d'avant le Giro. Seulement, j'ai maintenant quelques jours de course de plus dans les jambes, donc je devrais être un peu plus fort", a-t-il confié ce jeudi matin en conférence de presse. "J'ai effectué un bon stage d'entraînement en altitude à Livigno et je me sens prêt à livrer une bonne performance sur ce Tour." Devant cohabiter avec Jasper Philipsen, qui s'est installé comme l'un des meilleurs sprinteurs du monde depuis l'an passé, le vainqueur de l'étape de Mûr-de-Bretagne en 2021 pense connaître le rôle qu'il aura à jouer lors des journées dédiées aux hommes rapides.

Se placer lors du chrono... puis viser la prise du maillot jaune ! 

"La tactique pour les étapes de plaine n'a pas encore été déterminée, mais il y a de fortes chances que je fasse partie du train de Jasper Philipsen. Je ne sprinterai donc pas moi-même sur ces étapes." Enfin, le Batave de 27 ans a longuement évoqué le chrono de vendredi, sur lequel il espère avant tout limiter la casse afin de pouvoir viser le maillot jaune lors des étapes suivantes. "Si je termine dans le top 10, je serai content et je garderai mes chances d'être en jaune plus tard lors de la première semaine", explique-t-il, avant de poursuivre.

"J'ai regardé le parcours du contre-la-montre et je pense qu'il est comparable, d'un point de vue technique, au contre-la-montre de Budapest sur le Tour d'Italie, où j'ai terminé deuxième. Le parcours contient beaucoup de virages et c'est à mon avantage. J'ai souvent fini dans le top 10 en contre-la-montre, et je pense que que j'ai assez de force et de puissance pour à nouveau le faire. Si je perds 10 à 15 secondes sur les spécialistes, je serai satisfait et je resterai dans la course pour le jaune", conclut celui qui se voit bien refaire le coup de l'an dernier, où il avait porté le maillot de leader du Tour de France pendant six jours.