Tom Pidcock : «J'aimerais voir des progrès en montagne»

Cela faisait longtemps que la formation INEOS Grenadiers n'avait pas abordé le Tour de France sans grand leader défini ni favori pour le maillot Jaune ! Parmi les têtes d'affiche de la sélection britannique, Tom Pidcock fait partie des coureurs qui devraient avoir un grand rôle à jouer sur cette 110e Grande Boucle, lui qui a remporté une étape de prestige au sommet de l'Alpe d'Huez en 2022. Présent en conférence de presse aux côtés d'Egan Bernal ce mercredi, le jeune Britannique lorgne logiquement sur ce weekend basque qui lui correspond particulièrement. "Les deux premières étapes seront de belles opportunités pour moi, même si beaucoup de coureurs peuvent s'y imposer, dont moi. Je ne regarde pas vraiment plus loin que ces premiers jours au Pays-basque, on avisera par la suite en fonction de comment ça s'est passé là-bas".

"Pour Bernal, c'est un accomplissement en soi d'être présent au départ du Tour"

Autre objectif avoué du vainqueur des Strade Bianche 2023, peser encore un peu plus sur les étapes de haute montagne, et pourquoi pas se mêler à la lutte pour un bon classement général. "Par rapport à l'année dernière, j'aimerais voir des progrès en montagne. Je peux clairement passer un cap sur les classements généraux, j'ai le profil pour. Je suis un coureur léger". Dans son équipe, un autre coureur attire forcément le feu des projecteurs : Egan Bernal ! Le Colombien, vainqueur du Tour 2019 pourra-t-il viser quelque chose sur ces trois semaines de course ? "Pour lui, je pense que c'est un accomplissement en soi d'être présent au départ du Tour de France. On devrait tous le respecter pour ça. Ce qui se passera pendant le Tour n'a pas vraiment d'importance. Comment je peux l'aider à être plus confiant ? En lui disant qu'il n'est pas nul (rires)...", a ironisé Tom Pidcock au sujet de son coéquipier.

Dernier sujet abordé avec le cyclo-crossman, spécialiste des descentes, le tragique accident de Gino Mäder sur le Tour de Suisse et l'impact éventuel sur le comportement des coureurs sur ce Tour de France. "Oui, je pense que ça va avoir un impact sur le peloton et sa manière de courir. Ça a fait vraiment mal au coeur. Je n'ai vu personne prendre de risque après l'accident. Personnellement, ça m'a fait très mal de voir que c'était arrivé en descente, un exercice que j'adore. C'est un rappel des conséquences possibles quand ça tourne mal. Je ne prends jamais de risques inconsidérés quand je descends, mais ce genre de chose peut arriver", a-t-il conclu.