Tadej Pogacar : «On va juste faire ce qu'on a à faire»

Vainqueur des deux précédentes éditions (2020 et 2021), Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) brigue ainsi logiqument une troisième couronne consécutive sur le Tour de France. Une chose est sûre : le coureur slovène de 23 ans se présente comme LE grand favori au départ de cette 109e édition qui aura lieu du 1er au 24 juillet. D'autant qu'il n'a pratiquement rien laissé à ses adversaires en 2022 (UAE Tour, Strade Bianche, Tirreno-Adriatico, Tour de Slovénie...). Mais même s'il est considéré comme intouchable par certains observateurs, le natif de Komenda se méfie des nombreux pièges du parcours, et notamment de la première semaine, comme il l'a confié en conférence de presse jeudi.

"Je m'améliore encore chaque année, je prends de l'expérience"

"Je suis excité d'être au départ du Tour. Comme sur toutes les autres courses, je veux faire de mon mieux ici. C'est la plus grosse épreuve du calendrier, donc je suis heureux d'en être et de me battre pour le titre. La préparation a été bonne, j'ai été en altitude, puis au Tour de Slovénie, puis de nouveau en altitude. Je pense que la forme est bonne. Les données le sont. Par rapport à l'an passé, il n'y a pas vraiment de différences. Je suis peut-être encore un peu plus confiant, car je m'améliore encore chaque année, je prends de l'expérience. On verra bien en course. Vous ne savez jamais ce qu'il peut se passer. Il suffit d'un mauvais jour, donc on y va au jour le jour".

"C'est une première semaine piègeuse. Beaucoup de plat, de vent de côté, de pavés... Mais si on ne fait qu'un avec l'équipe, nous serons assez forts. On n'a pas besoin d'être agressifs ou défensif, on va juste faire ce qu'on a à faire, être devant et se battre pour notre position. On est prêt pour ça, donc il n'y a pas à s'inquiéter. Nous nous concentrons sur nous-mêmes. Nous avons une équipe forte, j'ai confiance en mes coéquipiers, nous sommes très motivés. Si nous restons bien ensemble pendant ces trois semaines, ça devrait aller. Le Covid ? C'est un peu inquiétant, j'espère juste que maintenant que l'on est ici, on va rester dans la bulle sanitaire autant que possible, et survivre sans plus de cas positifs", conclut Tadej Pogacar.