Quintana : «Un jour on tombe, un autre on se relève»

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour Nairo Quintana sur le Tour de France. Après sa magnifique 2e place sur la 11e étape la veille au sommet du col du Granon, le leader d'Arkéa-Samsic a eu plus de mal ce jeudi sur les pentes de l'Alpe d'Huez, qui a vu le triomphe de Tom Pidcock (INEOS Greandiers). Dans une course de côte menée à un rythme infernal qui convenait à ses qualités, le grimpeur colombien a craqué à environ 7 kilomètres de l'arrivée. Finalement huitième des favoris sur la ligne, concédant 1'21" du maillot jaune Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma), le natif de Combita recule au 6e rang au classement général. Une journée difficile qu'a racontée le coureur de 32 ans après avoir franchi la ligne.

"Un jour on tombe, un autre jour on se relève"

"Je me suis battu jusqu'à la fin. La vérité, c'est qu'ils m'ont fait craquer. Je me sens bien, mais ils avaient un rythme supérieur. Avec toutes les montagnes que nous avons eues aujourd'hui (jeudi), en voulant me replacer dans le peloton, parfois j'étais seul. Et croyez-le ou non, mais cela use et je pense que je le paye à la fin. J'ai levé un peu le pied quand ils m'ont sorti de la roue, ensuite j'ai continué à mon rythme", a expliqué Nairo Quintana, qui reste positif avant de se projeter sur la suite et le massif pyrénéen.

"Je pense que nous sommes bien sortis des Alpes, nous devons continuer à bien travailler. Un jour on tombe, un autre jour on se relève, on espère que c'était mon mauvais jour. Nous avons des jours importants à venir. Avec la haute montagne qui arrive dans les Pyrénées, où des températures élevées sont prévues, cela va être très difficile. C'était bien d'avoir pris quelques secondes sur les rivaux hier (mercredi). Je me sentais bien. Mais aujourd'hui, j'ai souffert parce que c'était un rythme beaucoup plus rapide", a conclu celui qui comte désormais 1'32" de retard sur le podium et Geraint Thomas (INEOS Grenadiers).