Luca Mozzato, 9e : «Toutes les équipes ont explosé»

Luca Mozzato (B&B Hotels-KTM) a signé un quatrième top10 pour la 13e étape du Tour de France. 9e ce vendredi, comme sur la 2e étape, l'Italien coéquipier de Pierre Rolland a eu une nouvelle occasion de prouver son bon niveau à 24 ans, lui qui dispute en ce très chaud mois de juillet son premier Grand Tour. Le pensionnaire de B&B Hotels-KTM s'est en réalité classé 3e d'un groupe réduit où figuraient quelques hommes rapides en plus des leaders du classement général, ne cédant que face à la puissance d'un Wout van Aert (Jumbo-Visma), maillot vert sur les épaules, et d'un Florian Sénéchal (Quick-Step Alpha Vinyl), paré du maillot tricolore, alors que Mads Pedersen (Trek-Segafredo) avait réglé devant un groupe de trois échappés. Luca Mozzato a répondu aux questions.

"L'échappée était simplement plus forte"

"Un top10 c'est quand même un beau résultat pour moi. A la fin l'échappée a battu le peloton, mais pour la rattraper c'était la pire possible, avec Pedersen, Küng, Ganna, qui à l'avant étaient solides. Sur un parcours comme ça, le peloton n'a rien lâché, mais l'échappée était simplement plus forte. J'ai essayé de faire du mieux possible, mais à la fin la vitesse n'était pas folle parce que toutes les équipes avaient explosé, c'est pourquoi j'ai été capable de m'accrocher. L'équipe a essayé de faire du mieux possible pour moi, avec Cyril (Barthe) et "Moineau" (Lemoine) dans les derniers deux-trois kilomètres. J'ai fait le meilleur sprint possible, et j'en suis content", a expliqué le coureur de Jérôme Pineau dans un joli français, passé par l'équipe Qhubeka avant de rejoindre les Français en 2020.

Luca Mozzato est revenu sur son échappée en début de journée, puis sur sa position en fin de course : "La consigne du directeur était d'essayer d'aller dans les bordures, et à mon avis il y avait des cassures, donc j'ai eu la possibilité de passer la première montée dans l'échappée, et à la fin je me suis retrouvé dans un peloton d'une quinzaine de coureurs qui était vraiment solide, mais on n'a pas eu l'occasion d'aller jusqu'au bout car on a été rattrapés." A-t-il apprécié être à l'avant de la course, lui est habitué à rester dans le rang ? "C'était un plaisir mais dans un groupe solide comme cela, ça roulait vite", a-t-il plaisanté, toujours humble. Si ce Tour de France est particulièrement ingrat pour la classe des sprinteurs, on aura compris que l'Italien tentait en tout cas tout de fructifier chaque occasion au mieux.