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Jonas Vingegaard prévient : «On va tenter des choses...»

Tour de France
Mis à jour le par Arthur De SMEDT
Photo : @JumboVismaRoad

Jonas Vingegaard a profité de cette première vraie journée de repos pour tirer un premier bilan de son début de Tour de France. Co-leader avec Primoz Roglic de l'armada Jumbo-Visma sur la ligne de départ, le Danois s'est affirmé au fil de ses performances et des circonstances comme le seul véritable adversaire pouvant concurrencer l'ogre Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Son émotion au départ de Copenhague, chez lui, son erreur sur l'étape des pavés, son rôle de leader, son duel avec le double tenant du titre... Celui qui occupe la deuxième place du général à 39" du Slovène est revenu en largeur sur cette entame de Tour et se projette avec ambition sur la suite.

Jonas Vingegaard s'est confié pendant la journée de repos

 

Le principal adversaire de Tadej Pogacar, c'est... ?

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"Le départ du Danemark ? J'imaginais bien que ce serait énorme, mais pas à ce point"

"Je me sens toujours bien. C'est seulement la première semaine, même si elle était très dure évidemment. La forme est bonne, j'espère que les jours à venir le seront aussi. Ce départ au Danemark a vraiment été incroyable, l'une de mes plus belles expériences de vie. Tout particulièrement lors de la présentation de l'équipe, c'était beaucoup d'émotions pour moi. C'en était presque écrasant. J'imaginais bien que ce serait énorme, mais pas à ce point. C'est sûr que ça met un peu la pression. Mais comme je l'ai déjà dit, la pression extérieure ne m'atteint pas, seule celle que je me met compte. Je n'ai jamais eu de problème à tenir la pression, et c'est toujours le cas aujourd'hui".

 

"Mon erreur sur les pavés... Ça devait être très drôle à regarder à la télévision !"

"L'étape des pavés ? Avec le recul, il vaut mieux en rire qu'en pleurer. J'ai fait une erreur. J'ai eu un saut de chaîne et j'ai immédiatement été bloqué. J'aurais dû m'arrêter et la remettre, ça aurait été bien plus rapide que de changer cinq fois de vélo ! (Rires) Ça devait être très drôle à regarder à la télévision. Prendre le vélo de Nathan (Van Hooydonck), qui fait 20 centimètres de plus que moi... Je ne pouvais même pas pédaler ! Mais voilà, c'est arrivé. Au final, je ne perds que 13 secondes grâce à l'équipe : Van Aert, Laporte, Benoot... ont été incroyables. Pas seulement sur cette étape, mais sur toute la semaine. Ils se sont sacrifiés pour nous éviter tout problème, Primoz Roglic et moi. Un super travail. Sans eux, j'aurai déjà été à quatre minutes, ils ont sauvé mon classement général. Je leur en suit très reconnaissant".

 

"S'il y a une étape à gagner, je choisirai probablement l'Alpe d'Huez"

"La Super Planche des Belles Filles ? C'est difficile d'en tirer des enseignements. Ce n'est pas une ascension aussi longue que l'Alpes d'Huez ou le Granon, c'est plus explosif. Mais Pogacar semble très très fort, c'est définitivement l'homme à battre. Son équipe est aussi très forte, surtout en montagne, elle l'a montré ces derniers jours. Nous avons un plan, mais je ne le dévoilerai pas en direct à la télé... Nous verrons comment les choses se passent, mais nous ferons de notre mieux. Je sais que je peux faire un bon contre-la-montre, tout comme Pogacar. Je ne suis pas assez confiant pour compter uniquement là-dessus à la fin. On va tenter des choses dans les deux prochaines semaines. S'il y a une étape à gagner, je choisirai probablement l'Alpe d'Huez. C'est une montée spéciale sur le Tour, il y a toujours tellement de public..."

 

"Être leader, je ne dirai pas que c'est difficile, c'est juste différent"

"Evidemment, il y a plus de pression, désormais j'arrive sur le Tour en tant que capitaine et leader. Le costume de leader ? Je ne dirai pas que c'est difficile, c'est juste différent. Vous devez faire d'autres choses, comme motiver vos coéquipiers. Je suis en train de me développer dans ce rôle. L'an passé, j'étais là pour aider Primoz Roglic. Le principal changement, c'est sur la première semaine. Ce n'était pas très grave que je perde du temps en début de course l'année dernière, j'étais plus "relax". Cette année, c'est l'opposé. Je pense qu'être à 39 secondes de Pogacar, c'est pas mal. Evidemment je préfèrerai ne pas avoir de retard... Mais c'est le Tour de France, tout peut arriver".

Publié le par Arthur De SMEDT

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