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Guiberteau: «Bardet toujours dans le top 10, c'est bien»

Tour de France
Mis à jour le par Titouan LABOURIE
Photo : @Cyclismactu / CyclismActu.net

S'il avait à coeur de briller à domicile sur les pentes du mythique Puy de Dôme, Romain Bardet a finalement vite compris qu'il ne pourrait pas exister face aux autres leaders dans le final de cette 9e étape du Tour de France. Distancé avant même d'arriver dans la partie la plus raide, le Français du Team dsm-firmenich a coupé la ligne en 26e position, soit au 14e rang des favoris, à 2'23" de Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Un mauvais résultat qui fait reculer le grimpeur de 32 ans à la 10e place du général, à 6'58" du maillot jaune Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma). Son directeur sportif Christian Guiberteau est revenu au micro de Cyclism'Actu, sur cette journée difficile. "La montée est tellement exigeante sur 4 kilomètres, qu'il n'y a pas de secret, chacun est à sa place", explique-t-il. "Romain est toujours dans le top 10, il est assez constant. On est simplement dans la première semaine, il y a encore beaucoup d'étapes à venir, encore deux semaines, il peut se passer plein de choses. Mais pour l'instant il est toujours dans le top 10, c'est bien."

Christian Guiberteau, à notre micro, à l'arrivée de l'étape

 

Romain Bardet : "Jai craqué... de la pure souffrance"

Même s'il gardera forcément un souvenir magique de cette journée spéciale pour lui, Romain Bardet a analysé avec lucidité sa performance. "J'ai quand même profité du moment, j'ai passé une très belle journée. C'était génial de voir tout ce soutien sur mes routes natales, et spécial de rouler sur le Puy de Dôme en course. Les gars m'ont bien positionné, mais le rythme au bas de la montée était déjà élevé, alors je me suis concentré sur mon effort. Puis, lorsque nous sommes arrivés dans la partie raide sans spectateurs, j'ai craqué. Après la barrière, c'était sauve-qui-peut. C'était une journée très difficile mais j'ai donné le meilleur de moi-même, les favoris étaient les plus forts. Pourtant, je me sens pas trop mal, je récupère bien. Mais une montée sèche comme ça, ce n'est pas ma tasse de thé. Les quatre derniers kilomètres n'étaient que de la pure souffrance, car je ne suis pas du tout arrivé frais au pied".

L'objectif du podium est-il encore possible avec plus de 4 minutes de retard sur Jai Hindley (BORA-hangsrohe) ? "Non..., répond-il sans détour. Après, l'objectif d'un bon classement général, pourquoi pas, mais je vais courir différemment. Ce ne sera pas évident, c'est comme ça, il faut l'accepter. Je n'étais pas au niveau aujourd'hui. J'ai perdu beaucoup de temps, j'espère avoir quelques libertés pour me porter à l'avant avec l'équipe et jouer les victoires d'étape".

Publié le par Titouan LABOURIE

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