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Geraint Thomas : «Il s'agissait simplement de survivre»

Tour de France
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : Sirotti

Les trois leaders de l'équipe INEOS Grenadiers - Geraint Thomas, Adam Yates et Daniel Martinez - ont terminé la 5e étape du Tour de France au sein du peloton principal. La journée n'a pourtant pas été de tout repos pour ces derniers, qui ont connu quelques soucis, et notamment le premier cité, impliqué dans la chute qui a été fatale à Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma). "Au fur et à mesure que les secteurs pavés passaient, je commençais à me sentir mieux. Après le secteur 6 ou 7, j'étais surpris car nous n'étions plus nombreux. Puis, deux minutes plus tard, des gars de Bahrain Victorious sont tombés juste devant moi", explique le Gallois dans des propos apparus sur le site de la formation britannique.

Tour de France - Simon Clarke la 5e étape, INEOS a assuré

 

"Les jambes étaient bonnes, c'est juste dommage qu'il y ait eu cette chute"

"J'ai failli y échapper, mais j'ai finalement été pris dedans", poursuit le vainqueur de la Grande Boucle 2018. "Tom (Pidcock) est resté avec moi et nous avons repris la route. Je n'avais aucune idée de qui était où, il s'agissait alors simplement de survivre. Ensuite, Vingegaard est revenu sur nous avec deux de ses coéquipiers et nous avons roulé avec eux. Les jambes étaient bonnes, c'est juste dommage qu'il y ait eu cette chute." Soulagé d'être arrivé avec la majorité de ses principaux adversaires, Adam Yates s'est également exprimé après l'étape.

 

Adam Yates : "La partie la plus difficile, ce ne sont pas les pavés, mais avant et après"

"On s'en est bien sorti. J'avais dit que si on sortait en un seul morceau, qu'on ne chutait pas et qu'on ne perdait pas de temps, alors ce serait une bonne journée. Je crois que G (Geraint Thomas) est tombé, ce n'est donc pas une journée parfaite, mais nous n'avons pas perdu beaucoup de temps. Je pense donc que nous pouvons être assez heureux ce (mercredi) soir [...] Pour être honnête, la partie la plus difficile, ce ne sont pas les pavés, mais avant et après. Avant, c'était un véritable carnage. Je suis presque resté à l'avant, mais j'ai été pris dans une chute. La course a vraiment commencé", conclut celui qui, en étant huitième à 48e de Wout Van Aert (Team Jumbo-Visma), est le mieux classé de son équipe au général.

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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