Juliette Labous à 49« du podium : »C'est jouable«

Juliette Labous avait pour ambition de terminer dans les cinq premières du Tour de France Femmes. Quatrième de la septième étape, entre Sélestat et Le Markstein, la Française du Team DSM a répondu à ses attentes en remontant à la 4e place au général. Incapable de suivre l'incroyable chevauchée d'Annemiek van Vleuten (Movistar) ou le raid de Demi Vollering (Team SD Worx), elle a passé l'étape dans un groupe de contre qui s'est disputé la 3e place. Si van Vleuten se pare de jaune, Juliette abous fait donc aussi une belle opération à la veille de l'arrivée finale ce dimanche à La Super Planche des Belles Filles. La Française est désormais quatrième au classement général du Tour de France femmes... à 49 secondes du podium. "Il va falloir se battre, tout est encore jouable, a confié au départ ce dimanche Juliette Labous. La Super Planche des Belles Filles est une montée très dure. On peut exploser ou on peut prendre du temps. Je me battrais jusqu’au sommet. J’avais dit que le top 5 était le but. Là, je suis quatrième donc je vais essayer de garder la place voire de faire mieux si cela est possible. De toute façon ce sera dur, ça fait peur entre-guillemets. Il faut juste voir le bon côté des choses et de se dire qu’on peut faire la différence. Le fait d’être première Française, c'est forcément une source de motivation supplémentaire. Après, il n’y a pas beaucoup de Françaises qui sont leaders dans les autres équipes, donc elles ne peuvent pas se permettre de jouer le général. Mais oui, forcément, c’est une fierté et je suis contente d’être à cette place-là."

"Je peux remercier Niewiadoma"

"J'aimerais bien être malade comme Annemiek van Vleuten ! Elle est vraiment impressionnante, quand on a entendu qu'on avait six minutes de retard alors qu'on roulait bien, on s'est dit qu'elle était clairement au-dessus. Elle nous a bien écrasées !", a déclaré Juliette Labous, samedi à l'arrivée de la 7e étape. "Demain (ce dimanche) ce ne sera pas le même type de parcours, il y aura moins d'enchaînement de bosses, donc ça va courir différemment, il y a peut-être une échappée qui pourra partir, ça se jouera plus dans le final. C'était super dur, j'étais contente d'être dans un bon groupe parce qu'on a bien roulé pendant toute la course. Katarzyna Niewiadoma (Canyon//SRAM) voulait que je lui prenne des relais mais elle était plus forte dans le col donc je pouvais juste la suivre, je peux la remercier".