À nouveau perquisitionnée, Bahrain Victorious s'insurge

Alors que les compositions d'équipes sont dévoilées les unes après les autres à quelques jours du Grand Départ du Tour de France ce vendredi 1er juillet, le spectre du dopage vient - un peu comme chaque année - entacher les derniers préparatifs. En effet, au travers d'un communiqué, Bahrain Victorious a annoncé que plusieurs membres de son personnel et de ses coureurs ont été perquisitionnés par la police, ce lundi 27 juin, un peu partout en Europe (Slovénie, Espagne, Pologne...). Elle y a également exprimée sa volonté de "coopérer de manière constructive" avec les enquêteurs, mais regrette très fortement le choix du timing de cette perquisition, estimant que "le moment choisi pour cette enquête vise à nuire intentionnellement à la réputation de l’équipe".

"Ce comportement des enquêteurs jette un doute sur l'objectif et la crédibilité de l'enquête"

Il s’agit d’une perquisition qui fait suite à l’enquête débutée il y a un an, durant le Tour de France 2021, lorsque 50 policiers avaient investi l'hôtel de l'équipe bahreïnie en juillet pour procéder à des fouilles. La formation dirigée par Milan Erzen était alors suspectée d'avoir notamment utilisé de la Tizanidine - un médicament utilisé dans le traitement de la sclérose en plaques. Alors qu'aucun résultat n'avait depuis un an émergé de cette enquête, cette affaire ressort donc au pire moment pour Bahrain Victorious.

En plus donc d'être selon elle la cible d'un acharnement non justifiée qui nuit à son image, elle remet également en cause le processus de l'enquête, qui serait soumis à des irrégularités. "Les enquêteurs ont illégalement fourni des informations sur les objets saisis, sur la base desquelles un article a été publié dans une revue médicale professionnelle", précise-t-elle. L'ambiance s'annonce d'ores et déjà tendue pour l'équipe Bahrain Victorious et ses huit coureurs au départ du Tour à Copenhague. Affaire à suivre...