Aucune fracture pour Kenny Elissonde après sa chute

Sur la 2e étape de ce Tour de Catalogne, à l'approche de l'ascension finale, quelques coureurs présents dans le peloton se sont retrouvés au sol, et parmi eux se trouvait Kenny Elissonde (Trek-Segafredo). Le Français semblait être le plus touché, se tenant le bras et ne repartant pas. Le "grimpeur de poche" a donc abandonné la course et on craignait le pire... Mais finalement, comme l'a annoncé son équipe Trek-Segafredo sur ses réseaux sociaux, les analyses ont montré que Kenny Elissonde ne souffrait d'aucune fracture ni de blessure grave. Une excellente nouvelle pour le Français et pour sa formation, qui a remporté cette 2e étape avec Gulio Ciccone.

Résumé de la 2e étape du Tour de Catalogne :

Il ne faut attendre que quelques minutes pour voir l'échappée du jour se constituer. C'est un groupe conséquent que l'on retrouve en tête de la course puisqu'il est composé de huit coureurs, dont deux qui n'ont que 20 secondes de retard sur Primoz Roglic (Jumbo-Visma) au classement général, en l'occurrence Simone Petilli (Intermarché-Circus-Wanty) et Simon Carr (EF Education-EasyPost). Figurent aux côtés de l'Italien et du Britannique les Espagnols Julen Amezqueta (Caja Rural-Seguros RGA), Francisco Galvan (Equipo Kern Pharma) et Xabier Mikel Azparren (Euskaltel-Euskadi), le Danois Christopher Juul-Jensen (Team Jayco AlUla), le Français Ewen Costiou (Team Arkéa-Samsic) et le Kazakh Vadim Pronskiy (Astana Qazaqstan Team). Derrière, la formation Jumbo-Visma contrôle. A 45km de l'arrivée, au sommet du Coll du Coubet, que Simone Petilli a passé en tête, les huit échappés détiennent toujours plus de 3 minutes d'avance. Le peloton est mené par l'équipe de Primoz Roglic, notamment par Robert Gesink et Michel Hessmann, qui abattent un gros boulot depuis le début de l'étape.

Evenepoel passe à l'offensive, Ciccone le plus rapide

A l'approche de cette ultime montée de Vallter, le peloton accélère et l'écart diminue inexorablement. Ça devient nerveux et une chute intervient, 5 coureurs vont au sol, dont Kenny Elissonde (Trek-Segafredo), qui ne repartira pas. Au pied, les hommes de tête ne détiennent plus que 1'30" d'avance. Dès les premières rampes, Simon Carr se débarrasse de ses compagnons d'échappée, alors que la Jumbo-Visma continue de mener le peloton. A 9,5km du sommet, la Bahrain-Victorious de Mikel Landa prend les choses en main. Tandis que Joao Almeida (UAE Team Emirates) a un problème mécanique et doit changer de vélo. Egan Bernal (INEOS Grenadiers), Guillaume Martin (Cofidis) et Richard Carapaz (EF Education-EasyPost) sont quant à eux déjà distancés. La Bahrain fait un gros forcing, il ne reste plus qu'une vingtaine d'hommes dans le groupe des favoris et Simon Carr est repris à 6,5 km de l'arrivée. Esteban Chaves (EF Education-EasyPost) passe à l'offensive, suivi par Sepp Kuss (Jumbo-Visma), mais l'Américain a du mal à suivre le rythme et se fait distancer. Alors que des coureurs se font lâcher un à un, à l'image de Romain Bardet (Team DSM).

Malgré un gros rythme imposé par Jack Haig (Bahrain-Victorious), Chaves creuse un bel écart et détient 25 secondes à 5 bornes de la ligne. Haig s'écarte et c'est au tour d'Ilan Van Wilder (Soudal-Quick Step) d'imposer le rythme. A 2km du sommet, Mikel Landa et Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step)passent à l'offensive, suivis par Roglic et Gulio Ciccone (Trek-Segafredo). A la flamme rouge, le Champion du Monde en remet une et Chaves est rattrapé. Evenepoel lance le sprint à 400 mètres mais est battu par Gulio Ciccone et Primoz Roglic qui l'ont dépassé dans les 50 derniers mètres. Ça se joue à un cheveux mais c'est bien l'Italien qui s'impose.