Tom Dumoulin : «Je suis là déjà pour gagner une étape...»

Tom Dumoulin s'élance ce vendredi pour la cinquième fois de sa carrière sur le Tour d'Italie. Son nom restera a jamais gravé dans l'histoire de cette course avec sa victoire en 2017. Après quelques années, au cours desquelles divers problèmes l'ont empêché de performer à 100%, il espère retrouver avec son bien-aimé Tour d'Italie de bonnes sensations et un bon résultat. Sa préparation pour le Giro n'a pas été optimale avec le covid, des problèmes de dos.. mais il ne semble "pas si inquiet", il raconte sa préparation et ses objectifs en conférence de presse d'avant ce 105e Giro et il l'avait fait aussi auparavant au micro de nos confrères de Wielerflits.

"Je ne suis pas entièrement satisfait de mes dernières années"

"Je n'ai pas l'impression d'avoir pris du retard. Je ne suis pas si inquiet. Au niveau de la préparation physique, j'aurais préféré que ce soit différent. Mais mes résultats passés m'encouragent à croire que tout ira bien. J'ai souvent bien entamé un Grand Tour après des blessures, sans une préparation idéale. Pensez au Tour d'Espagne en 2015 que j'ai presque gagné. Si vous voyez alors combien de jours de course j'ai eu au cours des quatre mois qui ont précédé cette Vuelta (14 jours de course, ndlr), c'était pas l'idéal. En fait, on dirait que les problèmes me donnent un élan en plus. La saison 2017 a été la meilleure année que j'ai connue jusqu'à présent. Bien sûr, la situation est différente maintenant. Je ne suis pas entièrement satisfait de mes dernières années. Est-ce que je douterai alors de pouvoir être au départ du Giro dans ma meilleure forme ? Non!"

"Je cours au jours le jours pendant trois semaines. Je n'en fais pas beaucoup plus"

"Avec Tobias Foss? Nous n'avions pas beaucoup de contacts en amont du stage d'altitude, mais on a été ensemble pendant trois semaines à Tenerife. Je me suis toujours bien entendu avec Tobias, donc ça va aller. Je n'ai fait qu'un seul Grand Tour ces trois ou quatre dernières années. Cependant, je sais déjà assez bien ce qu'il me faut pour faire un bon classement. En fin de compte, cela dépend de vos propres jambes. Je pense que vous, les journalistes, voyez un tel Giro très différemment de moi. J'essaie juste de me préparer du mieux que je peux pour cette course, puis je cours au jours le jours pendant trois semaines. Je n'en fais pas beaucoup plus. J'ai déjà fait beaucoup de Grands Tours et je suis monté plusieurs fois sur le podium. Je sais ce qu'il faut faire pour faire un bon résultat sur un Grand Tour. Mais d'un autre côté, je sais aussi que cela fait un bon bout de temps que je ne l'ai pas montré."