Nico Denz : «Je ne sais pas quoi dire... c'est énorme !»

Encore une fois, sur cette 12e étape du Tour d'Italie, l'échappée est allée au bout. Et c'est Nico Denz qui s'est imposé. L'Allemand de la BORA-hansgrohe a réussi à intégrer l'échappée matinale de 30 coureurs, puis à s'en extirper avec Alessandro Tonelli (Green Project-Bardiani CSF-Faizanè), Sebastian Berwick (Israel-Premier Tech) et Toms Skuijns (Trek-Segafredo), avant de régler l'Australien et le Letton au sprint. Cette victoire est "seulement" la 4e de la carrière du coureur de 29 ans, et sa première sur un Grand Tour... une grande performance de sa part. "Je ne sais pas quoi dire... c'est énorme pour moi, je suis évidemment super fier", déclare Denz à l'arrivée.

"La collaboration était très mauvaise..."

"Je n'étais pas censé aller dans l'échappée, on voulait mettre Patrick Konrad et Bob Jungels. Mais Bob n'était pas dans un grand jour, donc j'ai eu le feu vert pour y aller", explique Denz. "Ça a été très difficile de rentrer dans cette échappée, quand je regardais autour de moi, il n'y avait que des monstres, que des gros coureurs. Je pensais que ça allait être difficile pour moi de faire quelque chose, donc je me suis dit que j'allais aider Patrick. La collaboration était très mauvaise, mais on a soudainement eu un écart et on a roulé à bloc. Dans la dernière montée, j'étais vraiment à la limite, j'ai failli ne pas tenir. Après ça, je savais qu'il y avait une petite bosse, j'ai préparé cette étape, je l'avais en tête depuis longtemps, et il fallait attaquer là. Ils sont revenus sur moi, mais j'ai un bon sprint et ça m'a sauvé à la fin."