Mikel Landa y croit : «Je peux gagner le Tour d'Italie»

Si la France du cyclisme se demande si ce Tour d'Italie 2022 n'est pas celui de Romain Bardet, les Espagnols doivent se dire la même chose au sujet de Mikel Landa depuis la 9e étape disputée dimanche. Très fort sur les pentes du Blockhaus, le Basque de la Bahrain Victorious a tenu tête à l'Auvergnat et à Richard Carapaz (INEOS Grenadiers) dans la montée finale, montrant ainsi que sa condition physique pouvait lui permettre de réaliser de très grandes choses sur cette 105e édition. Septième du classement général à 29 secondes de Juan Pedro Lopez (Trek-Segafredo), le troisième du Giro 2015 espère désormais poursuivre sur sa lancée lors de la deuxième semaine, qu'il abordera malheureusement avec quelques douleurs dûes à deux chutes, dont une survenue dimanche.

"Je crois que je peux gagner car je suis parmi les meilleurs en montagne"

"J'ai mal, j'ai des ecchymoses partout, mais j'espère que ce n'est rien et que cela ne m'affectera pas à l'avenir. Je vais me reposer aujourd'hui (lundi) et j'espère récupérer. Les chutes, ça met toujours un coup, mais je reste calme car ce n'est rien de grave", a indiqué Mikel Landa lors d'une conférence de presse virtuelle retranscrite par Marca. Un peu préoccupé par les conséquences que pourraient avoir ses chutes sur son potentiel physique, le natif de Murgia sort en revanche revigoré par sa prestation réalisée lors de la première grande étape de montagne de ce Tour d'Italie et se met donc des objectifs élevés en tête pour la suite de la course.

"Ça me redonne le moral. J'avais des doutes sur comment j'allais être, et notamment par rapport à mes adversaires. Mais là, si tout va bien après mes chutes, je peux dire qu'on sera à la lutte [...] C'est un rêve de gagner le Giro. J'ai essayé à de nombreuses reprises, et c'est peut-être mon année. Il reste beaucoup d'étapes, le général n'est pas encore décidé, mais je crois que je peux gagner car je suis parmi les meilleurs en montagne. Pour ce qui est de mes rivaux, Carapaz, Almeida et Bardet sont très forts, et je n'oublie pas Hindley", conclut le coéquipier de Pello Bilbao, lui aussi toujours dans le coup malgré sa chute de dimanche.