Lilian Calmejane : «La passe de 3... c'est mon rêve !»

En l'absence de véritable leader pour le classement général, l'équipe AG2R Citroën visera principalement une victoire d'étape sur le 105e Tour d'Italie, qui s'élance ce vendredi de Budapest. Plutôt en réussite ces dernières années avec les succès d'Andréa Vendrame (2021) et Nans Peters (2019), la formation française comptera notamment sur son éternel baroudeur Lilian Calmejane, qui a fait de ce Giro un véritbale objectif. Et pour cause, en gagnant une étape, celui qui participe à l'épreuve pour la première fois rentrerait dans le club très prisé des coureurs vainqueurs sur les 3 Grands Tours ! "C’est mon rêve !", confirme le Français, pourtant cruellement en manque de confiance après 3 années de disette, et sa victoire sur le Tour du Limousin en 2019. A la veille du départ, le coureur de 29 ans est revenu sur cette possible "trilogie" et sur ses objectifs en conférence de presse.

"Le Giro est un passage obligatoire pour avoir son brevet de cycliste pro"

"Je suis quelqu'un qui a besoin d'émotions et d'affect pour donner le meilleur et être épanoui, je suis très sentimental comme coureur. Mon histoire a fait que très vite, j'ai pu gagner de belles victoires, dont les 2 plus belles que vous venez de citer (Victoire d'étape sur le Tour de France 2017 et le Tour d'Espagne 2016, ndlr). Depuis 2019, c'est vraiment une motivation énorme pour moi que de pouvoir écrire cette histoire et de faire partie des coureurs qui ont gagné sur les 3 Grands Tours. Ce serait un rêve que de laisser cette trace. Et puis sur le Giro, il y a une grande ferveur, une forte passion et de grandes histoires qui font partie du mythe cycliste. Pour moi, pour avoir son brevet de cycliste, il faut avoir fait les 3 Grands tours et les 5 Monunments. Donc le Giro est un passage obligatoire."

Une étape en particulier en tête ? "J'ai regardé les profils bien sur, mais on verra car ça dépendra vraiment des circonstances de course. J'ai ciblé certaines étapes, mais rien n'est figé pour le moment. Le maillot de meilleur grimpeur ? C'est un objectif très noble, mais je ne prends pas le départ d'un Grand Tour avec cet objectif en tête, ça vient souvent naturellement en fonction de la forme et de la physionomie. Et puis cette année, avec la configuration des arrivées au sommet, c'est sûrement un favori qui le gagnera. On va rester concentré sur une victoire d'étape."