Hindley : «Gagner du temps samedi et performer au chrono»

La 19e étape du Tour d'Italie n'a pas créé les écarts escomptés au classement général. Du moins, en ce qui concerne les trois coureurs qui se disputent la victoire finale, en particulier Jai Hindley (BORA-hansgrohe) et le leader de la course, Richard Carapaz (INEOS Grenadiers). Les deux grimpeurs, séparés par seulement 3'', se sont pourtant rendus coup pour coup, mais aucun des deux n'a réussi à créer d'écart sur l'autre, et quand Mikel Landa (Bahrain Victiorious) s'en est allé, l'Australien a continué à coller l'Equatorien, au risque de laisser s'échapper le troisième du classement général. L'Espagnol a finalement été rappelé dans le rang par le maillot rose et, habitude oblige, les deux premiers n'ont réussi à se départager qu'au sprint, le Sud-Américan prenant la huiitème place devant Hindley. Ce dernier est revenu sur cette étape.

"Les choses n'ont pas vraiment marché comme nous le désirions"

"C'était une journée assez difficile", a témoigné l'Australien. "Les gars ont très bien travaillé, nous avons cherché une opportunité, mais cela n'a pas vraiment marché comme nous le désirions, malgré les efforts de l'équipe", a-t-il ajouté. En cause peut-être, le "final punchy, qui lui convient probablement beaucoup plus à lui (Richard Carapaz) qu'à moi, mais nous avons quand-même essayé de tenter quelque chose", a expliqué le coureur, victorieux au sommet du Blockhaus lors de la 9e étape. Interrogé sur la présence précoce  de son équipe en tête de peloton, Jai Hindley a répété que ce vendredi n'était pas "une étape idéale" pour lui, et qu'une descente jugée "technique et piégeuse" avait justifié leur volonté de "rester devant, pour éviter les ennuis".

"C'était une bonne échappée, nous avons laissé l'écart monter. Le plan n'était pas de chasser l'échappée", a ensuite précisé le natif de Perth. "Demain (samedi) sera une grosse journée", a-t-il appréhendé. S'il aimerait récupérer le maillot rose demain (samedi) ? "Ce serait un rêve, gagner du temps demain (samedi) et performer au chrono. Ce ne sera pas facile, mais c'est ce que nous viserons.", a-t-il logiquement déclaré. L'as de la montagne aura fort à faire s'il veut arborer la tunique rose dimanche soir, mais il demeure l'adversaire n°1 de Richard Carapaz à deux jours de l'arrivée à Vérone.