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Guillaume Martin : «Le but, arriver en Italie sans pépin»

Tour d'Italie
Mis à jour le par Romain CAVALIER
Photo : Sirotti

Soixante-huitième de la 2e étape du Tour d’Italie ce samedi, à 45 secondes du vainqueur du jour, Simon Yates (Team BikeExchange-Jayco), Guillaume Martin (Cofidis) a réalisé un chrono encourageant, lui qui n’est pas un spécialiste de la discipline. Le grimpeur français - qui avait été victime d’une petite cassure dans le final de la 1ère étape vendredi et avait perdu 8 secondes sur ses principaux rivaux au classement général - se tourne désormais vers la suite de son Giro. Il se projette notamment sur l’étape de mardi, qui empruntera les pentes de l’Etna. Ce sera donc un premier test pour le Normand, et il l'attend avec impatience. "C’est une étape qui me tient à cœur", confie celui qui s'était imposé en solitaire au sommet de l'Etna sur l'édition 2019 du Tour de Sicile.

La réaction de Guillaume Martin à l'arrivée du chrono

 

Guillaume Martin : "L'Etna ? J'aurais à coeur de faire une belle course"

Mais Guillaume Martin est d’abord revenu sur l'étape du jour : "Les sensations sont plutôt bonnes, le résultat l’est aussi. J’avais des bonnes jambes, mais je n’ai pas pris trop de risques dans les virages. L’étape d’hier (vendredi), où j’ai perdu quelques secondes dans une cassure, m’avait un peu déçue, j’avais dû slalomer entre les différentes chutes avec des efforts superflus. Je ne savais pas trop physiquement où j’en étais, et si c’était à cause des chutes que j’avais pris la cassure ou bien d’un niveau physique un peu moins bien qu’espéré. Aujourd’hui (samedi), ça me rassure un petit peu par rapport à ça. Je pense que je suis dans le jeu, j’espère passer une journée des plus calmes possible demain (dimanche) et arriver en Italie sans pépins avant que les choses sérieuses commencent."

Guillaume Martin - qui ne veut pas acccorder trop d'importance aux 8 secondes perdues vendredi - On rationalise. Hier (vendredi), j’étais déçu, mais les 8 secondes de perdues ne seront pas grand-chose à Vérone" - s'est ensuite projeté sur la suite de son Giro, et notamment cette première arrivée au sommet mardi"L’Etna est une étape qui m’est chère désormais sentimentalement. Ce sera spécial après un long voyage la veille, il faudra savoir bien encaisser tout ça. Ce sera une montée sèche sur une étape courte, et j’aurai à cœur de faire une belle course", a-t-il conclu.

Publié le par Romain CAVALIER

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