Evenepoel : «Primoz Roglic ? Les médias en ont rajouté»

Après son excellent début de Tour d'Italie, Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) s'avance sur cette 7e étape avec, comme à son habitude, beaucoup de confiance. Avec l'arrivée au Gran Sasso d'Italia, à plus de 2100m d'altitude, cette étape devrait servir de premier vrai test pour les favoris du classement général. "Ça va être encore une très longue journée, l'une des plus longues de tout le Giro. De mon côté tout va bien, les blessures ne sont pas aussi graves que sur La Vuelta (où il avait aussi chuté, ndlr)", explique Evenepoel, au départ de cette 7e étape. "J'ai un peu plus de poids dans les muscles, ce qui veut aussi dire que j'ai plus de puissance, donc mes w/kg sont meilleurs. Mais on ne peut pas prévoir les situations de courses, il faudra être patient, attentif et je veux juste arriver dans le même temps que les autres favoris du classement général. Et si on arrive pour la victoire d'étape, je vais aussi sprinter pour aller la chercher."

"Les circonstances seront peut-être plus difficiles que la montée elle-même"

Le Gran Sasso est une très longue montée d'environ 45 kilomètres, divisée en trois parties. Il y a d'abord un tronçon d'environ 13,5km à 6%, qui est une ascension de 2e catégorie, le Calascio. Celui-ci est suivi d'une section médiane de 26km, où montées et descentes vont s'enchaîner. La dernière partie de l'ascension, à plus de 2000m d'altitude, est quant à elle la plus rude, avec une rampe finale de 4km à 8 %. "La dernière montée est très longue, mais elle n'est pas très dure, même si on va monter très haut en altitude", affirme Evenepoel. "Il y a également le froid... les circonstances seront peut-être plus difficiles que la montée elle-même."