Bauke Mollema sur Budapest : «Ce voyage, c'est une plaie»

Ce vendredi, Bauke Mollema va prendre part à son cinquième Tour d'Italie, avec l'ambition d'y décrocher une victoire d'étape. Auparavant leader sur les Grand Tour, le Néerlandais délaisse depuis quelques années cette fonction à Giulio Ciccone au sein de la formation Trek-Segafredo. Victime de la violente chute sur Liège-Bastogne-Liège, le natif de Groningen n'est pas dans sa meilleure condition à l'approche du Giro. Mais il va tout de même essayer d'acquérir un succès d'étape lui permettant de rentrer dans le cercle très fermé des vainqueurs d'étape sur les trois Grands Tours. En conférence de presse d'avant Giro, le Néerlandais est revenu sur son état de forme et ses objectifs. 

"Je m'attends à ce que ça s'améliore au fil des trois semaines"

"Je ne suis plus le plus jeune. Les deux dernières semaines, je me sentais un peu raide, comme un vieil homme. J'ai eu très mal au dos, mais j'ai aussi eu des problèmes avec mes côtes et mon genou. Ce n'est pas parfait, mais j'ai pu effectuer presque toutes les séances d'entraînement prévues. J'ai pris un peu plus de repos. Maintenant, nous sommes ici et il faut attendre et voir comment je suis en forme. J'ai des rendez-vous avec l'ostéopathe dans les prochains jours. Mais je m'attends à ce que ça aille bien quand on commencera et que ça s'améliore au fil des trois semaines", assure Bauke Mollema.

"Le classement de la montagne n'est pas un objectif"

"Être dans l'échappée est moins stressant que de courir pour la victoire finale. Je l'attends avec impatience. Je suis également prêt, même si nous devons attendre de voir comment sont les jambes. Mais il est trop tôt pour dire quelles étapes conviennent aux coureurs en échappée. Si le classement de la montagne est un objectif ? Non, certainement pas. Si vous êtes dans l'échappée pendant quelques jours et que vous accumulez beaucoup de points, ce n'est qu'alors que vous serez dans le coup. Donc non, ce n'est pas du tout un objectif", confie le coureur de la Trek-Segafredo.

"Tout ce voyage est une plaie"

L'ancien vainqueur du Tour de Lombardie est enfin revenu sur le Grand Départ donné en Hongrie : "Je n'ai pas encore vraiment l'impression d'être au Giro. Je ne suis là que depuis un jour. Après la présentation de l'équipe dans la journée, je m'attends à avoir plus de sentiments. Lors d'une balade ici, nous n'avons pas rencontré beaucoup de cyclistes. Je ne me sentais pas très en sécurité ici avec le trafic. Tout ce voyage est une plaie, je trouve assez troublant que nous ne commencions pas en Italie et que nous devions prendre l'avion après seulement trois jours. Le jour de repos n'est pas non plus un vrai jour de repos, car il faut voyager", ajoute-t-il.