Bardet : «Pas de raison que la forme disparaisse... »

Romain Bardet a terminé le contre-la-montre de la deuxième étape du Tour d'Italie à une 17e place qui, étant donné ses lacunes en la matière, est plus que correcte. Il a concédé 24 secondes au vainqueur, Simon Yates (BikeExchange-Jayco), mais seulement une poignée sur les spécialistes que sont Joao Almeida (UAE Team Emirates), Tobias Foss (Jumbo-Visma) ou Wilco Kelderman (BORA hansgrohe). Le leader du Team DSM a même réussi à devancer Pello Bilbao (Bahrain-Victorious) et Richard Carapaz (INEOS Grenadiers). Pourtant, à l'écouter, il n'était vraiment pas parti pour faire un bon temps.

"Au début, j'étais un peu déconcentré"

"C'est un bon temps", constate le Français, "d'autant plus que je pensais faire un mauvais temps, surtout que je n'étais pas dans le chrono au début, j'étais presque en retard sur la piste. J'ai vu que je perdais beaucoup de temps sur les premiers virages, je n'étais pas du tout à mon aise, j'étais un peu déconcentré, mais je sentais que j'avais de la puissance quand il fallait appuyer sur le plat donc c'est bon signe. Les sensations son bonnes, même si c'est difficile à dire parce qu'on n'a pas fait grand chose encore. La forme était bonne il y a quinze jours, pas de raison qu'elle disparaisse".