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Thomas De Gendt : «On doit se réjouir d'avoir Evenepoel»

Tour d'Espagne
Mis à jour le par Mayeul TISCHHAUSER
Photo : @qst_alphavinyl

Demain un Belge peut succéder à un autre Belge sur le podium d'un Grand Tour. Si Remco Evenepoel (Quick-Step Alpha Vinyl Team) survit à la 20e étape de cette Vuelta 2022, il pourra égaler Thomas De Gendt qui avait réussi l'exploit de monter sur le podium du Giro en 2012 après un numéro incroyable sur les pentes du Stelvio. Le coureur expérimenté de l'équipe Lotto-Soudal se réjouit d'avoir un successeur, même si Evenepoel devrait faire mieux que lui sur le Tour d'Espagne. "S’il n’est pas malade ou chute, ce podium est pour lui. Je suis content qu’on ait attendu que 10 ans pour retrouver un Belge sur le podium d’un Grand Tour. Avant moi, le précédent c’était Johan Bruyneel (en 1995 à la Vuelta), ça faisait beaucoup plus longtemps. Je suis content qu’il y ait désormais un Belge qui puisse se battre régulièrement pour une victoire finale dans les Grands Tours", explique-t-il à La RTBF.

Thomas De Gendt "confiant" pour Remco Evenepoel !

 

"On a besoin de coureurs qui servent d’exemple..."

Le coureur de l'équipe Lotto-Soudal pense que son jeune compatriote peut devenir un exemple pour la jeunesse belge : "Aux Pays-Bas, ils ont chaque année un nouveau coureur de classement qui sort et en Belgique il y a très peu de coureurs qui jouent le général qui ont émergé ces dernières années. On doit donc se réjouir d’avoir Remco. On a besoin de coureurs qui servent d’exemple. Gilbert et Boonen ont inspiré toute une génération de coureurs de classiques. Quand j’étais plus jeune, je n’ai pas vraiment eu d’exemple à suivre pour les Grands Tours. Maintenant c’est bien le cas. J’espère que le travail avec les jeunes grimpeurs va se poursuivre pour qu’on ait de plus en plus de coureurs avec ce profil dans le futur."

Évoquant la performance de Remco Evenepoel, Thomas De Gendt s'est montré peu surpris du niveau du leader de La Vuelta"Remco a roulé une Vuelta quasiment parfaite. Au contre-la-montre, il a fait la différence. En montée, il a toujours fait partie des meilleurs. Je n’en suis pas surpris. Je l’ai vu à l’entraînement à Calpe juste avant la Vuelta. Il s’est entraîné très dur sous la chaleur. Il a signé quelques temps références sur des ascensions pendues. J’ai vite compris à ce moment-là qu’il serait de la partie pour la victoire finale sur la Vuelta", conclut le Belge.

Publié le par Mayeul TISCHHAUSER

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