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Lenny Martinez : «J'avais des frissons, j'étais vidé...»

Tour d'Espagne
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : Sirotti

Lenny Martinez a vécu une 13e étape du Tour d'Espagne très compliquée ! À l'image de Joao Almeida (UAE Team Emirates) et Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), le leader de la Groupama-FDJ est rapidement apparu en souffrance vendredi. Contrairement au Portugais et au Belge, il était toutefois encore au contact des meilleurs au pied du Tourmalet, mais il a ensuite complètement craqué dans la montée finale, terminant l'étape au dix-huitième rang, à 8'25" de Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma). Sa première défaillance sur cette Vuelta - qui n'est pas si étonnante quand on sait qu'il s'agit du premier Grand Tour de sa carrière - lui coûte neuf places au classement général, le jeune Français de 20 ans étant passé de la cinquième à la quatorzième position.

Lenny Martinez est désormais à plus de 10 minutes de Kuss

 

Benoît Vaugrenard : "Lenny Martinez est jeune, et c’est dans la difficulté qu’on apprend"

Lenny Martinez s'est exprimé sur le site de la Groupama-FDJ. "Ce n’était pas une journée simple. J’avais des frissons et froid dans le Col de Spandelles. Je me suis accroché, puis je suis revenu dans la descente. Je savais au pied du Tourmalet que j’avais les jambes et le corps vidés. Grâce à Michael (Storer), j’avais une roue à laquelle m’accrocher. Il m’a bien aidé et j’ai fini comme j’ai pu. Je n’avais plus rien, mais je me devais de me battre jusqu’au bout par rapport au travail effectué par mes équipiers depuis deux semaines."

"L’étape avait plutôt bien commencé pour nous. Rudy (Molard) était impressionnant, et on a vu du grand Michael (Storer) également", explique ensuite Benoît Vaugrenard, le directeur sportif de la Groupama-FDJ, avant de faire le même constat implacable que Lenny Martinez. "Lenny était vidé, il n’avait plus rien. Ça l’a lâché physiquement. Il a réussi à se battre, mais ça a été compliqué. Il a fini comme il le pouvait avec Michael. C’est une mauvaise journée, mais il s’est bien battu et ça fait partie de son apprentissage. Il est jeune, et c’est dans la difficulté qu’on apprend. On va maintenant faire les comptes pour voir ce qu’on peut faire pour le reste de la Vuelta", conclut le Breton.

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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