Bob Jungels, 8e : «C'est toujours frustrant...»

En signant son 1er du top10 sur La Vuelta 2022, Bob Jungels (AG2R Citroën Team) l'a annoncé : le vainqueur de la 9e étape du Tour de France est de retour. 8e de la 17e étape, le lauréat de Liège-Bastogne-Liège 2018 s'est sacrifié dans le final, pour que son coéquipier Clément Champoussin prenne au bout du compte la 6e place, non sans - ainsi que nous pouvons l'imaginer - avoir fait vibrer le cœur de son manager Vincent Lavenu. Derrière, Ben O'Connor a repris 27'' sur Thymen Arensman (Team DSM), avec qui se jouera désormais la 7e du classement général. Pourtant, si la journée semble collectivement satisfaisante - certes, aucune grande joie n'est non plus à célébrer -, Bob Jungels n'a pu cacher sa frustration, digne sans doute d'un ancien couteau du Wolfpack de Patrick Lefevre.

"Je n'avais pas les jambes pour suivre les meilleurs"

"C'est la 1ère journée que je suis dans l'échappée, je me suis senti bien, mais pour être franc dans la dernière montée je n'avais pas les jambes pour suivre les meilleurs, donc c'est toujours un peu frustrant quand vous passez toute l'étape devant et que vous n'obtenez pas la victoire finale, mais en réalité je suis plutôt heureux d'avoir retrouvé mes meilleures jambes. Nous verrons le reste de la semaine, mais comme je le disais c'est décevant d'être dans l'échappée et de ne pas être capable de jouer la victoire : au final, c'est le sport. C'est dur de dire comment tu te sens sur ce genre d'étape qui est assez plate puis subitement pentue, mais dans le final Champou avait des jambes un peu meilleures que les miennes donc j'ai essayé de rouler un peu au pied du col. Finalement nous étions un peu moins forts, donc c'est comme ça", a-t-il déclaré.