Van der Poel : «Pas mauvais... mais pas bon non plus»

Avec sa 14e place sur les Strade Bianche, qui ont vu le sacre de Tom Pidcock après une longue échappée en solitaire, le Néerlandais Mathieu Van Der Poel ne se trouve pas réellement là où certains l'attendaient : sur le podium, voire à la première place ! Le quintuple Champion du Monde de cyclo-cross, récemment titré une nouvelle fois, s'est expliqué après la course auprès de son équipe. 

Mathieu Van Der Poel s'attendait à une course difficile

Lui qui avait pourtant remporté cette même course en 2021, Mathieu Van Der Poel a tout de même rencontré des difficultés : "Je me suis assez bien débrouillé dans la partie la plus difficile mais après c'est devenu un jeu tactique. À un moment donné, ça s'est séparé et je n'étais tout simplement pas assez fort pour suivre l'attaque décisive", admet-il. Le Néerlandais de 28 ans n'est toutefois pas surpris de son résultat : "Je l'avais dit à l'avance. C'est l'une des courses les plus dures de la saison. [...] Parfois, je gagne ma première course, mais jamais une de ce calibre. Je ne m'attendais pas à ça quand même.", a-t-il expliqué.

Mathieu Van Der Poel s'est retrouvé seul dans son groupe, ce qui ne l'a certainement pas aidé dans le déroulé de la course, mais le vainqueur d'étape sur le Tour de France 2021 ne veut pas se trouver d'excuses : "Je devais me débrouiller seul, et c'est toujours plus difficile. Mais je ne veux pas utiliser cela comme une excuse. Je n'avais tout simplement pas les jambes.". Malgré une course jugée décevante par certains, le coureur d'Alpecin-Deceuninck ne compte pas perdre ses moyens et reste concentré sur sa prochaine échéance, Tirreno-Adriatico, qui s'élancera le 6 mars prochain : "Je savais que j'étais assez bon pour venir courir, mais gagner tout de suite, cela me semblait très difficile. [...] Nous savions que les Strade arrivaient assez peu de temps après le Championnat du Monde de cyclo-cross. {...] Conclusion : ce n'était certes pas mauvais mais ce n'était pas bon non plus aujourd'hui.", conclut Mathieu Van Der Poel.